Censure

Abdoulaye Bah recadre Gaoual : « Où sont tes preuves écrites ? »

Les responsables de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) étaient en réunion, ce mercredi 23 avril 2025, au siège du parti à Conakry. Au menu, l’exclusion d’Ousmane Gaoual Diallo et la plainte de ce dernier contre le parti.

Selon Abdoulaye Bah, coordinateur des fédérations de l’intérieur de l’UFDG, “personne n’est contre Ousmane Gaoual Diallo à l’UFDG. Le parti a plutôt jugé sa démarche bancale et illégale. On ne peut pas quitter un parti politique, aller n’importe où, comme un oiseau qui sort de son nid”, soutient-il.

Dans la foulée, il a sensibilisé les militants à ne pas proférer des insultes à l’égard de l’actuel porte-parole du gouvernement. « Il faut qu’on fasse la pédagogie, qu’on montre à ces gens-là que l’UFDG n’est pas un parti des gens obscurs”, lance-t-il.

Brandissant un certificat qui autorise le parti à exercer ses activités sur le terrain, l’ancien président de la délégation spéciale de Kindia tient à rassurer  : “Tout ce qu’on va dire est fondé en droit. Parce qu’on est un parti sérieux, derrière un président sérieux. Par conséquent, tout ce qu’on va faire va être prouvé et justifié et visible, concret. Donc, voici le certificat d’aptitude à l’exercice régulier d’activité politique de l’UFDG.

C’est l’État guinéen qui est habilité à délivrer un document qui prouve que l’UFDG est un parti valable et sérieux. Et que les Guinéens en ont besoin. Un État démocratique ne peut pas être sans partis politiques.”

Parlant d’Ousmane Gaoual, Abdoulaye Bah ironise  : “Dans une famille, il y a un père, il y a une mère et les enfants. Dans un État, il y a ceux qui cherchent le pouvoir, il y a le pouvoir et il y a les citoyens. Ce n’est pas la mer à boire. Donc voilà ce que l’UFDG a en sa possession. Ousmane n’a pas ça. Il n’a qu’à avoir ça aussi. Le ministère sait qui a l’agrément. Pourquoi il n’a pas ça  ? Il parle, parle, parle  ; où sont tes preuves écrites  ? Où sont les documents que l’État guinéen t’a donnés  ? Donc, ça boucle la boucle ».

Au sujet de la plainte contre l’UFDG, Abdoulaye Bah reste confiant que le droit est de leur côté. « Il n’y a pas plus fort que le droit. Il n’y a pas plus fort que le droit pour quelqu’un qui sait. (…) Maintenant, le MATD, puisque M. Ousmane a porté plainte, c’est son droit. Mais porter plainte ne veut pas dire avoir raison. La justice est pour tout le monde. Elle est impartiale et neutre”, indique-t-il.

Bhoye Barry pour guinee7.com