Censure

UFDG/ Fodé Oussou s’en prend aux coordinations régionales : « Ce que nous attendons des coordinations… »

Le rôle des coordinations régionales était au centre du discours de Fodé Oussou Fofana, ce samedi 24 décembre à l’assemblée générale hebdomadaire de l’UFDG. Pour le vice-président de ce parti, les coordinations ne doivent pas se mêler de la politique.

« Il y a eu hier l’inauguration de la maison, organisée par la coordination haali pular. Nous félicitons et disons que toutes les prières qui ont été effectuées soient acceptées. Nous invitons donc, toute les coordinations à faire comme Haali pular, basse côte, haute Guinée, Guinée forestière. Ce que nous attendons des coordinations ce n’est pas leur implication dans la politique. Les coordinations ne doivent s’impliquer dans la politique. Les coordinations doivent être des institutions de veille pour Instaurer la paix, le dialogue, l’entente dans le pays. C’est ce que nous attendons », a déclaré Fodé Oussou Fofana, vice-président de l’UFDG.

Et de préciser, « nous nous sommes UFDG, nous ne sommes pas un parti qui collabore ou qui accepte ou qui a des liens avec une coordination. Pour nous, toutes les coordinations se valent. Nous n’avons pas de problème avec une coordination ». 

Plus loin, l’acteur politique y va avec plus de  »leçons » : « Si les coordinations se regroupent, il ne faut pas que la coordination de la basse côte se retrouve pour dire nous défendons seulement la basse côte. Si vous êtes la coordination de la basse côte vous défendez la Guinée, toutes les autres coordinations. La coordination Haali pular, ce n’est pas pour défendre le Fouta c’est pour défendre la Haute Guinée, la Moyenne Guinée et la Guinée forestière. La coordination de la forêt doit défendre la Moyenne Guinée, la Basse Guinée et la Haute Guinée. C’est ce que nous attendons, nous voulons que ça soit des institutions, que ça soit des gens qui sont capables de se retrouver. Les responsables des différentes coordinations, quand le pays est en danger, quand il y a des problèmes dans le pays qu’ils se retrouvent ensemble pour dire qu’est-ce que nous faisons, parce que ses enfants nous appartiennent, parce que la Guinée appartient à l’ensemble des guinéens, parce que la Guinée n’appartient pas à un peulh, ni à un soussou, ni à un forestier encore moins à un malinké. La Guinée appartient à l’ensemble des guinéens. Nous voulons donc, que les coordinations ne se mêlent pas de la politique », a conclu le pharmacien reconverti en politique.

Bhoye Barry pour guinee7.com

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