Moins d’institutions républicaines pour soulager et rendre l’administration efficiente, c’est une des propositions faites par la coalition politique pour la rupture (CPR), dans le cadre de la nouvelle constitution.
C’est face à la presse ce mardi à la maison commune des journalistes que Dr Lansana Faya Millimono et les autres membres de la coalition ont levé le voile sur les propositions faites au CNT, dans le cadre des débats d’orientation constitutionnels.
Dr Faya Millimono a commencé par dire qu' »Il faut diminuer le nombre d’institutions républicaines qu’on crée ». D’après lui, ceci est la conséquence de la constitution de 2010, pour laquelle des gens ont perdu la vie.
En guise d’exemple de faiblesse de la constitution de 2010 : « l’innovation qu’on avait faite en 2010, c’est de sortir des chambres à l’intérieur de la cour suprême pour en faire des institutions à part entière; sans même se poser la question entre que l’Etat guinéen avait des bureaux pour abriter ces institutions. »
Il a signalé que des institutions telles que : la CENI; la cour constitutionnel et la cour des comptes « sont aujourd’hui dans des édifices privées et coûtent les yeux de la tête au contribuable guinéen ».
Pour palier à cela, le CPR a pensé qu’il faille : « diminuer le nombre d’institutions républicaines. Et celles pour lesquelles on avait opté à part le gouvernement, le président de la République, l’assemblée nationale, la cour suprême, on doit remettre la cour constitutionnelle, la cour comptes et autres dans la cour suprême et limiter le nombre de juges. Il faut doter ceux-là de moyens pour fonctionner. Mais ce n’est pas en ayant une cour constitutionnelle de 30 ou 40 membres que nous allons avoir la justice. »
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com