Dans une tournure inattendue des événements, Marcel Guilavogui a décidé de briser son silence et de revenir à la barre pour éclairer le tribunal et le peuple de Guinée sur les événements du 28 septembre. Une décision qui a rapidement mis les avocats, notamment ceux de Moussa Dadis Camara, sur les nerfs.
Les avocats, montés sur leurs grands chevaux, tentent de dissuader le président du tribunal d’accepter cette demande, arguant que cela crée un précédent dans la procédure pénale en Guinée. Mais est-ce vraiment une raison valable pour empêcher la recherche de la vérité ? On peut légitimement se demander ce que les avocats cherchent à dissimuler en s’opposant à ce que Marcel parle enfin. Serait-ce parce que la vérité de Marcel ne serait pas favorable à leurs clients ?
L’affaire du 28 septembre est d’une gravité sans précédent, avec des allégations de 150 personnes tuées et des centaines de femmes violées. Dans de telles circonstances, il est impensable de s’opposer à la parole d’un accusé qui souhaite dire la vérité, surtout si cela peut aider le tribunal à parvenir à une conviction solide. Car pour l’instant, on a l’impression de tourner en rond, sans aucune avancée significative.
Il est temps de mettre fin à cette mascarade et de permettre à Marcel de s’exprimer librement. Le peuple de Guinée mérite la vérité, peu importe les conséquences que cela pourrait avoir pour certains accusés. La justice doit primer sur les intérêts personnels et les manœuvres douteuses des avocats.
Espérons que le tribunal fasse preuve de courage et de transparence en permettant à Marcel de parler, afin que la lumière soit enfin faite sur cette affaire tragique du 28 septembre.
Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com