Pour sanctionner les putschistes impénitents du Niger, la CEDEAO n’y va pas de main morte. Elle lance un ‘‘message fort’’ et préconise des ‘‘mesures fortes’’. Et rappelle du coup la tolérance zéro pour ceux qui utilisent des armes pour s’installer au pouvoir ; rendant caduques les urnes.
La CEDEAO semble avoir finalement compris que laisser les putschistes s’emparer du pouvoir est un peu trop risqué pour les présidents démocratiquement élus encore en exercice.
Reste à voir si les ‘‘mesures fortes’’ prises contre les auteurs de coup d’Etat au Niger seront réellement dissuasives pour les autres soldats tentés par l’appel du fauteuil présidentiel. Ou si cela peut amener ceux qui occupent déjà ce fauteuil à le rendre aux civiles.
En tout cas, avec cette nouvelle approche, la CEDEAO a peut-être trouvé la clé pour rétablir l’ordre constitutionnel dans la région. On ne peut qu’espérer qu’elle garde le cap et que cette détermination ne fondra pas comme neige au soleil dès qu’un nouveau coup d’État qui arrangerait une certaine puissance occidentale -suivez mon regard ! – pointera son nez.
ci-dessous le communiqué sanctionnant le cas du Niger
COMMUNIQUE FINAL - CINQUANTE-ET-UNIÈME SOMMET EXTRAORDINAIRE DE LA CONFÉRENCE DES CHEFS D'ÉTAT ET DE GOUVERNEMENT DE LA CEDEAO SUR LA SITUATION POLITIQUE AU NIGER