On ne connait pas les résultats du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Bachir Diallo, suite au test d’évaluation organisé par le Premier ministre Goumou. Cependant, une chose est certaine : l’insécurité a atteint des proportions alarmantes sous le pouvoir du CNRD. Chaque semaine apporte son lot de braquages meurtriers et/ou de découvertes macabres, laissant présager que le Général a des difficultés à nous assurer sécurité et protection civile.
Pire, le récit des malheurs du ministre himself ne cesse de s’étoffer. Dans la nuit d’hier, des individus ont osé voler les rétroviseurs de 7 véhicules de la brigade anticriminalité, directement dans la cour du ministère de la Sécurité et de la Protection civile. Une ironie presque poétique s’épanouit de cette situation où même la brigade anticriminalité n’est pas épargnée par la vague d’insécurité qui submerge le pays.
La sécurité routière, un autre domaine relevant de la responsabilité du Gal. Diallo, semble être tout aussi problématique. Nos routes continuent d’endeuiller des familles, au meilleur des cas, d’invalider des personnes déjà asphyxiées par un quotidien peu clément.
Là aussi comme pour servir de contre-exemple, on se rappelle cet accident majeur impliquant le propre cortège ministériel qui s’est produit à Mamou le 9 juin dernier. Juste quelques jours après l’incendie qui a dévasté une annexe de son domicile, réduisant en cendres trois chambres et un salon.
Les coïncidences ne s’arrêtent pas là. En juin 2022, un accident de circulation du cortège de Bachir Diallo à Boké a causé la perte tragique de six vies et de graves blessures pour trois autres personnes. Une série de malheurs qui soulève inévitablement des questions sur la capacité de du Général à garantir la sécurité des citoyens qu’il est censé protéger.
Pour tout dire, les Guinéens se demandent à juste titre comment peuvent-ils être en sécurité sous la ‘‘protection’’ d’un homme qui semble lui-même en constante insécurité…
Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com
