‘‘Nous condamnons fermement les tueries de septembre 2023 sur l’Axe de la liberté ». Ces propos tenus, samedi 9 septembre 2023, sont de Kalémoudou Yansané, un des vice-présidents de l’UFDG.
Selon lui, « le pays est en deuil, ce n’est pas seulement l’UFDG qui est en deuil ni les forces vives, c’est toute la Guinée qui est en deuil. Nous avons perdu cinq jeunes, tous moins de 20 ans. Ils n’ont pas eu droit à la compassion, je suis sûr qu’ils n’auront pas droit à la justice aussi comme les 25 autres qui sont décédés avant le 5 septembre dernier. Malheureusement nous totalisons 30 assassinés depuis la prise du pouvoir du CNRD », a mentionné Kalemodou Yansané, à l’assemblée hebdomadaire de son parti.
« La manifestation est un droit, comme la vie est un droit mais tuer une personne, assassiner un citoyen est un crime. L’État doit pouvoir trouver, arrêter, juger les coupables. S’il ne joue pas ce rôle, l’État est défaillant », enseigne-t-il.
Pour finir, ce cadre de l’UFDG, prévient que « si les citoyens n’ont pas droit à la justice ils sont obligés, ils seront amenés à se rendre justice et le cycle infernal de la violence commence, ça déstabilise un pays. Nous condamnons fermement les tueries perpétrées le 5 septembre 2023 sur l’axe de la liberté ».
Bhoye Barry pour guinee7.com