Selon nos informations, Rio Tinto, a effectivement versé à Winning Consortium Simandou, il y a quelques jours, un montant de 100 millions de dollars US qui représente sa quote-part dans le financement des travaux de réalisation des infrastructures de Simandou.
Il faut rappeler que selon une source proche du dossier, Winning Consortium Simandou a déjà investi USD 1,9 milliards dans les infrastructures ferroviaire et portuaire du projet Simandou dont le financement global doit se faire à 50/50 entre la sino-singapourienne et Rio Tinto.
Ce qui signifie que l’anglo-australienne devra ‘‘rembourser’’ près d’un milliard de dollars à WCS. Les 100 millions de dollars payés constituent donc ‘‘une goutte d’eau pour un projet de USD 20 milliards. Mais un début au moins’’, commente un expert.
Un communiqué du 30 septembre dernier parle d’un accord qui allait accélérer ‘‘la première tranche de la contribution financière de 100 millions de dollars de Rio Tinto grâce à un prêt intérimaire pour poursuivre le développement continu de ces infrastructures’’.
Cet accord d’investissement, explicite le communiqué, définit les modalités selon lesquelles ‘‘Rio Tinto Simfer prendra une participation de 34 % au sein des entreprises de WCS chargées de construire l’infrastructure du projet Simandou. Celles-ci délivreront plus de 600 km de voie ferrée multiusage, ainsi que des installations portuaires qui permettront l’exportation de minerai de fer provenant des mines développées par WCS (blocs 1 et 2) et Rio Tinto Simfer (blocs 3 et 4)’’.
Pour rappel, l’exploitation des infrastructures
Ferroviaire et portuaire de Simandou se fera par la Compagnie du Transguinéen (CTG), une société en coentreprise détenue à parts égales par Rio Tinto Simfer et WCS (42,5 % pour chacune) et le gouvernement guinéen (15 %).
Mais avant, il va falloir mobiliser une somme allant de 15 milliards à 20 milliards.
Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com