Le nom de la miss Guinée 2023 a été dévoilé tard la nuit du samedi 25 novembre dernier. Elle s’appelle Saran Kourouma. Après son élection pour être ambassadrice de la beauté guinéenne, les critiques n’ont pas tardé à se faire entendre.
Badra Koné, ancien vice-président de la mairie de Matam a commenté cette actualité en tant que professionnel de l’événementiel. Il s’est exprimé, dimanche 26 novembre à l’AG Foutti-Lafiddi, un plat traditionnel qui regroupe des journalistes et des citoyens avec un invité.
« C’est un professionnel de spectacle qui vous parle. J’ai assisté à un défilé de mode qu’à un concours de beauté. Ça, c’était impressionnant, c’était ma première fois de voir ; vous savez, il y a des choses qu’on ne peut pas changer. Il y a une façon classique d’organiser des concours de beauté. Maintenant quand on veut faire une alternative à ça, on se crée plusieurs problèmes. Les gens avaient des difficultés à distinguer les candidates sur scène, parce que tout simplement on faisait porter à toutes les candidates les mêmes tenues. Ça, j’étais impressionné », a expliqué Badra Koné.
Et de poursuivre : « on dit concours de beauté, par concours de beauté comprenons que la différence d’habillement c’est l’un des principes pour faire la différence. Les maquillages comptent, la beauté intellectuelle compte, tout compte. Maintenant on ne peut pas venir vouloir recréer la roue alors qu’elle existe. Ce qui était plus choquant, je n’étais pas membre du jury c’est vrai, en tout cas les 90% de la salle n’étaient pas membres du jury mis en place. Mais ils ont dénoncé les résultats. Quand on a cité celle que tout le monde espérait voir porter la couronne, être la deuxième dauphine, tout le monde était choqué. Et celle qu’on a pensé aussi être la première dauphine, la miss de N’zérékoré, tout le monde était choqué. J’étais dans la salle jusqu’à la fin, je ne me suis pas fait raconter cette histoire. »
Bhoye Barry pour guinee7.com
