Le directeur général de l’Office guinéen de publicité (OGP) a mis plusieurs employés en chômage technique. Selon Mandian Sidibé, son entreprise traverse une crise économique et financière, en plus à date l’OGP n’a pas de siège pour accueillir tout le personnel. Le siège qui existait a été affecté par l’explosion du dépôt de carburant à Kaloum.
Dans une décision qu’il a prise en date du 28 décembre 2023, on peut lire « en attendant de surmonter les nombreuses difficultés économiques et financières qui assaillent l’OGP, le service minimum sera assuré par un personnel restreint ».
Une décision mal comprise par certains concernés. Ils affirment même que le directeur général de l’OGP veut les licenciés. Chose qui a été démentie par Mandian Sidibé dans un entretien qu’il a accordé à notre rédaction.
« Je n’ai licencié personne, on est en difficulté, nous n’avons plus de siège. Donc nous avons préféré dire aux travailleurs de rester chez eux en continuant à toucher les salaires de base parce que je ne peux pas payer le transport à un travailleur qui est chez lui et c’est le minimum que je puisse faire », a expliqué Mandian Sidibé, avant dire qu' »on ne cueille pas l’argent. C’est les régies qui paient, mais quand la crise est générale, on ne peut rien faire parce que c’est une chaîne. Si les gens ne veulent pas cela, qu’ils aillent dans tous les médias du monde pour se plaindre ».
« Nous avons écrit à la BCRG par rapport aux travailleurs qui ont effectué des prêts pour qu’elle ne fasse pas de prélèvement dans leur salaire au niveau des banques primaires. Cette mesure durera jusqu’à ce qu’ils recommencent à toucher leurs salaires normaux. J’ai fourni beaucoup d’efforts pour eux et je ne crois pas qu’un autre chef d’entreprise ait fait la même chose ici. Nous n’avons trouvé qu’un petit local de deux chambres salon qu’on a réparti pour assurer le service minimum. Je peux recevoir là-bas 200 personnes ? J’ai dit donc comme on n’a pas d’espace. Pour rester chez vous, je vous paie le SMIG (540 mille GNF, ndlr) mais les autres indemnités vous attendez. On va voir si d’ici trois mois, la situation se régularise, on vous reprend encore et on continue avec les salaires normaux”, a-t-il ajouté.
Bhoye Barry pour guinee7.com