Lors de l’audition de Jin Sun CHENG alias Kim, dans le dossier impliquant Amadou Damaro Camara, l’atmosphère s’est échauffée entre l’avocat de la partie civile et les avocats de la défense.
En effet, lorsqu’il interrogeait le prévenu a la barre, l’avocat de l’Etat a reproché à l’avocat de Kim d’être trop proche de son client, donc d’interférer dans les réponses données par ce dernier.
Il n’en a pas fallu plus pour détacher les ardeurs, les invectives venants des deux côtés ont obligé le juge a suspendre l’audience. Malgré cela, les avocats ont continué à se lancer des phrases pas très catholiques sur leurs qualités professionnelles.
Il a fallu l’intervention de certains cadres de la CRIEF, notamment du procureur spécial pour que le calme et le rire reviennent dans la salle d’audience. Les deux parties ont fumé le calumet de la paix instantanément.
En reprenant le procès, le juge s’est voulu ferme en lançant d’un ton menaçant : « quiconque perturbera cette audience, je n’hésiterai pas à l’expulser de la salle. J’espère que le respect que j’ai eu à accorder aux uns et aux autres sera compris. »
Ce qui a fait que le procès a pu continuer avec la plus grande courtoisie.
Al Sylla pour guinee7.com