Le ministre de la justice et des droits de l’homme, Yaya Kairaba, vendredi, lors de sa rencontre avec les chefs des juridictions à Kaloum, a révélé qu’un magistrat a tenté de faire interagir le président de la Transition dans une affaire impliquant Alphonse Charles Wright.
« Tout dernièrement, je me réserve de toute dénonciation. Je le dis pour que l’intéressé sache que je suis informé. Un magistrat a le culot de prendre son téléphone, appeler le président de la République qui a répondu. Vous savez ce qu’il a dit au président ? Monsieur le président je suis magistrat, dans telle juridiction. C’est par rapport au dossier concernant cette femme qui avait été mise en prison par monsieur le ministre sortant. Le dossier est là, quelle conduite à tenir ? Je vous le jure. Je n’invente pas hein. Ce magistrat, il se reconnaît. Il demande au président la conduite à tenir dans un dossier », a-t-il révélé.
Enfin, il a fait constater : « Et après, c’est nous qui parlons d’indépendance. Nous demandons l’indépendance, nous allons à l’exécutif pour nous ressourcer. Quand cela m’a été rapporté, je vous assure, je me suis dit, eh il y a cela aussi à gérer dans la fonction du ministre ? »
Pour rappel, deux jeunes dames ont été écrouées après les démêlés avec l’ancien ministre de la Justice. Il s’agit de Marie Louise Wilkinson et de Aminata Conté.
Le ministre de la justice et des droits de l’homme, Yaya Kairaba, vendredi, lors de sa rencontre avec les chefs des juridictions à Kaloum, a révélé qu’un magistrat a tenté de faire interagir le président de la Transition dans une affaire impliquant Alphonse Charles Wright.
« Tout dernièrement, je me réserve de toute dénonciation. Je le dis pour que l’intéressé sache que je suis informé. Un magistrat a le culot de prendre son téléphone, appeler le président de la République qui a répondu. Vous savez ce qu’il a dit au président ? Monsieur le président je suis magistrat, dans telle juridiction. C’est par rapport au dossier concernant cette femme qui avait été mise en prison par monsieur le ministre sortant. Le dossier est là, quelle conduite à tenir ? Je vous le jure. Je n’invente pas hein. Ce magistrat, il se reconnaît. Il demande au président la conduite à tenir dans un dossier », a-t-il révélé.
Enfin, il a fait constater : « Et après, c’est nous qui parlons d’indépendance. Nous demandons l’indépendance, nous allons à l’exécutif pour nous ressourcer. Quand cela m’a été rapporté, je vous assure, je me suis dit, eh il y a cela aussi à gérer dans la fonction du ministre ? »
Pour rappel, deux jeunes dames ont été écrouées après les démêlés avec l’ancien ministre de la Justice. Il s’agit de Marie Louise Wilkinson et de Aminata Conté.
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com