Les violences dans les stades sont un problème croissant dans notre pays, notamment lors des matchs de football. La dernière altercation a eu lieu le 19 juin 2024, pendant le match entre l’AS Kaloum et le Milo FC, qui a été interrompu à la mi-temps en raison d’incidents violents.
Le président de la Ligue guinéenne de football professionnel, Lucien Bendou Guilao, a été interrogé à ce sujet et a assuré que la ligue travaille activement pour assurer la sécurité de tous les acteurs lors des matchs. Cependant, il reconnaît que la source du problème est complexe. ‘‘Il est difficile d’éradiquer complètement la violence dans les stades, mais il est important que nous mettions tous les moyens disponibles à notre niveau pour réduire au maximum les incidents. Il est vrai que la manière dont les stades sont construits peut jouer un rôle dans la canalisation de la violence. Par exemple, il est plus difficile de contrôler la violence au stade Coléah ou au stade de la Mission, tandis qu’à Kamsar, ce problème est moins présent. Il est donc nécessaire de prendre en compte la structure des stades dans nos efforts pour prévenir la violence’’, a-t-il précisé.
Poursuivant, Il insiste sur le fait que la lutte contre la violence dans les stades doit être collective et que la ligue ne peut pas agir seule. ‘‘La Ligue seule ne peut pas mettre fin à ces violences. Je leur ai écrit pour leur dire que la lutte contre la violence doit se faire ensemble. Lorsque la Ligue sanctionne, les clubs doivent agir en interne. Nous ne pouvons pas être les seuls à sanctionner les acteurs indisciplinés et violents, et si les clubs, ne prennent pas des mesures en interne, cela ne servira à rien’’.
Thierno Abdoul Barry pour guinee7.com