Dans un entretien accordé à notre rédaction, ce lundi 8 juillet, Abdoulaye Bah, conseiller de Cellou Dalein Diallo, donne son avis sur entre autres, la dernière sortie de Ousmane Gaoual, le manque d’électricité, le retour de son leader.
Cas des exilés et prisonniers politiques
“Il y a un adage qui dit, en français, que la bouche qui n’a pas de menace derrière elle est libre de dire ce qu’elle veut. Et c’est comme l’histoire de l’arroseur-arrosé. C’est dommage d’entendre cela. Nous étions, nous-mêmes, il y a trois ans de cela, victimes du régime défunt. Et si aujourd’hui, nous entendons de pareils propos, bien évidemment, c’est malheureux. Mais qu’est-ce que vous voulez ? C’est la Guinée. On change de veste comme il y a autant de couleurs. Mais l’histoire est ce qu’elle est, et la vérité, elle est immuable”.
Date de retour de Cellou Dalein Diallo en Guinée
“Malheureusement, je ne peux pas vous donner de date. Cela relève de sa libre volonté. Mais comme il a annoncé sur certains médias internationaux, il le fera savoir le moment venu. Et il compte retourner chez lui. Et de toutes les façons, jusqu’à preuve du contraire, il ne sera pas responsable d’un quelconque fait délictueux. Monsieur Cellou Dalein Diallo, a annoncé qu’il va rentrer chez lui. Quoi de plus normal que de rentrer chez soi” ?
Du manque d’électricité dans les ménages
“Comme tous les Guinéens, nous constatons que la montagne a accouché d’une souris. Et c’est malheureux. C’est triste. C’est incompréhensible. Quand vous dites que nous venons pour faire mieux que celui qu’on a enlevé et que le peu que ce dernier avait laissé, vous n’êtes pas à même de maintenir cela. C’est triste et ça touche la dignité. Le Guinéen constate que malgré les travers, les tares du régime de Alpha Condé, quand-même, avant le coup d’État, il y avait quand-même de l’électricité à travers une bonne partie du territoire national. Aujourd’hui, nous constatons amèrement, malheureusement, tristement que cela n’est pas le cas. L’électricité devient une denrée rare. Comme l’alimentation sur les marchés, le panier de la ménagère et voilà, nous constatons ! Qu’est-ce qui ne va pas? Qu’est-ce qui s’est passé ? aux autorités actuelles qui gèrent la Guinée de nous donner des explications véridiques et sincères allant dans le sens d’informer les Guinéens de ce qui ne va pas. Mais nous constatons que ce n’est pas le cas et ce n’est pas joli pour des gens qui se sont targués de faire mieux que celui qu’on a enlevé manu militari”.
De la multiplication des accidents en Guinée
“En tant que citoyen, je dirais que chacun utilise son cerveau, utilise sa conscience pour rouler prudemment sur les routes. Les routes ça tue. Ce n’est pas seulement en Guinée. Ça tue dans le monde entier. Maintenant nous sommes dans un pays à relief accidenté. Il y a trop de montages, trop de virages. Donc les citoyens doivent faire beaucoup attention. Ceux qui partent doucement, ceux qui partent prudemment, ceux qui partent lentement, ceux qui partent consciencieusement arrivent à bon port. La plupart des accidents en Guinée relèvent de la fantaisie, du jeu et de l’inconscience des conducteurs. Deuxièmement les autorités actuelles doivent vérifier, il y a la brigade mobile qui doit circuler sur les routes nationales pour pouvoir dissuader d’éventuels plaisantins mais aussi vérifier l’état de santé mental où ceux qui seraient à même de prendre la drogue ou de l’alcool. Donc y a une responsabilité partagée entre les autorités routières, politiques, administratives et la responsabilité des conducteurs”.
Une synthèse de Bhoye Barry pour guinee7.com