Le Collectif des usagers routiers de Guinée, membre de la Fédération syndicale des transports et de la mécanique générale a entamé un mouvement de grève sur l’ensemble du territoire, ce lundi 26 août 2024. Suite à ce mouvement un couloir de négociation a été ouvert avec le ministère des Transports.
Les représentants des syndicats ont été reçus au ministère des Transports par des cadres de ce département. Après plusieurs heures d’échanges, les parties se sont séparées en début de soirée, ce lundi, sans trouver une solution définitive aux revendications du Collectif des usagers routiers de Guinée.
“Pour notre rencontre d’aujourd’hui, nous avons fait des doléances aux autorités, à propos d’abord du transfert des anciens permis vers les permis biométriques. On n’était pas opposé à cela. Mais le problème est au niveau de la carte grise. On a tout fait pour la réduire, mais ça n’a pas marché. Cependant, ce qu’on a obtenu, c’est que, quand tu as une carte grise, c’est à vie. Le problème de permis, c’était plus de 2 millions, mais on est revenu à 1 million 200 et quelques, (…) là aussi, on était d’accord”, a expliqué El Hadj Ousmane Horoya Sylla, secrétaire général de la Fédération syndicale des transports et de la mécanique générale.
Selon lui, leur inquiétude est : “ le fait qu’ils ont dit qu’après le 31 août 2024, il y aura l’arrêt de changement de permis et de la carte grise, c’est là qu’on a demandé des doléances. On ne s’oppose pas, mais on a attiré leur attention sur les dangers. Ils ont dit qu’il y a des gens qui font des faux permis, on a dit que non, cela ne nous intéresse pas. Le bagage sur la fabrication des faux permis ne doit pas être posé sur notre tête. Ils ont eu le temps de nous écouter. On n’a pas eu de solution aujourd’hui. Mais qu’ils vont remonter l’information à qui de droit pour voir ce qu’ils peuvent faire pour nous. Ceux (les transporteurs) qui ont décidé de garer par peur, on leur dit de ne pas avoir peur. Ils n’ont qu’à continuer de travailler”.
Bhoye Barry pour guinee7.com