Face à la presse vendredi, le Gal Amara Camara, ministre secrétaire général de la Présidence et Ousmane Gaoual Diallo, porte-parole du Gouvernement de la Transition ont répondu aux questions des journalistes. Parmi lesquelles, la prolifération ses mouvements de soutiens au président de la transition.
On n’arrive pas à soigner tout le monde
D’après le ministre secrétaire général de la Présidence, ‘‘la fièvre Mamadi Doumbouya est devenue plus grande et les médecins ne peuvent pas effectivement traiter tout le monde à la fois. Mais, nous essayons de contenir le plus grand nombre de mouvements de soutiens. Il y en a des milliers et des milliers aujourd’hui. On n’arrive pas à contenir. La maladie est devenue plus grande, on n’arrive pas à soigner tout le monde. On va chercher le meilleur remède. C’est plus grand que nous aujourd’hui. C’est peut-être, tout ce qui nous donne à réfléchir par rapport à ce qui devrait se passer dans le futur. C’est une vraie épidémie de Mamadi Doumbouya’’.
C’est tant mieux, pourvu que ça se passe dans la paix
Et Ousmane Gaoual Diallo de renchérir : ‘‘L’interdiction (des mouvements de soutiens étaient interdits par la junte fraichement arrivée au pouvoir, ndlr) c’était une volonté de contenir. Parce que dès le début, il y avait cette envie des gens. Maintenant, tout le monde est débordé. Ça sort un peu partout. Il faut essayer de canaliser tout ça pour y extraire des énergies positives. Mais, c’est tant mieux, pourvu que ça se passe dans la paix…’’
Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com