Son passage à la tête du Syli national a été de courte durée. Son bilan chaotique (deux défaites en deux matchs). Le natif de Fréjus n’a pas eu suffisamment de temps comme son prédécesseur, Kaba Diawara pour insuffler une nouvelle dynamique à la sélection guinéenne. Mais un temps nécessaire pour vivre une expérience hors du commun : celle du maraboutage en sélection.
Chez nos confrères de Cis-médias, Charles Paquille a fait un déballage en public sur des étrangetés du vestiaire du Syli national comme le cas des chaussettes des joueurs trempées dans des produits traditionnels.
‘‘Je ne vais pas donner de nom. Mais la seule chose que je puisse dire, il y a eu deux épisodes de chaussettes et le premier c’était contre la RD Congo. On vient au stade sans des chaussettes. Il a fallu qu’on envoie les intendants en taxi-moto pour aller chercher des chaussettes. Le deuxième épisode, c’était face à la Tanzanie et nous étions en préparation, chacun était dans sa concentration et à un moment donné, j’ai vu des joueurs qui murmuraient. Ibrahima Sory Conté a pris la parole et a calmé deux ou trois joueurs face à la situation. J’ai demandé aux joueurs en tant que coach et ils m’ont dit que leurs chaussettes ont été trempées dans des produits traditionnels et ça a créé la polémique au sein du groupe’’, a-t-il révélé.
Le technicien franco-guinéen émet des doutes sur les intentions présumées des auteurs.
‘‘Mais est-ce que ça été fait pour le bien de l’équipe ou en accord des joueurs ou pas. Personnellement, je ne savais pas et cela m’a mis en colère. Certains joueurs avaient refusé de les porter, il a fallu maintes négociations pour qu’ils acceptent. Ce n’est pas possible vraiment’, a-t-il regretté.
Ibrahima Sory Diallo pour Guinee7.com