Dansa Kourouma, président du Conseil national des organisations de la société civile (CNOSCG) malgré l’interdiction de la marche du jeudi pense qu’il y a nécessité d’exprimer les préoccupations d’une population qui ne se sent pas en sécurité.
Le président du CNOSCG soutient: « Nous pensons que le gouverneur va revenir sur des meilleurs sentiments parce que la marche de la société civile est destinée à manifester un raz le bal auquel personne n’échappe. C’est la question de l’insécurité, on se regroupera au Palais du peuple et le mémorandum sera remis au premier ministre, chef du gouvernement avec un certain nombre de propositions interpellant le gouvernement sur les questions de sécurité.»
Le contenu du mémorandum selon Kourouma est de démontrer aux autorités l’attitude hésitantes des forces de sécurité qui somme toute manque de moyens et le silence du gouvernement sur la sécurité. Pour Dansa, il sera question aussi de parler des crimes commis notamment l’assassinat de Thierno Aliou Diaouné , Madame Boiro et Mohamed Guissein. « On a constaté, lance-t-il, que personne n’est en sécurité. Finalement le mémorandum fait des propositions. »
Dansa Kourouma demande par la suite à la Primature de mettre en place un plan de sécurité pour la capitale et pour l’intérieur du pays. Et fait une pique aux députés de l’Assemblée nationale qui semblent faire la sourde oreille face à ce qui se passe.
Ce mercredi, la problématique de la justice et de l’insécurité a été au centre des préoccupations entre le gouvernement et ses partenaires. Plus que jamais tous les deux après la validation du plan d’action de la réforme de la justice par le chef de l’Etat comptent mettre leurs volontés en pratique dans un intervalle de 2015 à 2019.
JB.