Un incendie a consumé les biens de Mariame Camara dans la matinée du jeudi 7 novembre, au quartier Poudrière dans la commune de Gbèssia. Pas de perte en vies humaines, mais des objets de valeur ont été réduits en cendres dans ce bâtiment de 3 chambres, salon.
L’incident s’est déroulé en l’absence de la victime. « J’ai quitté la maison ce matin pour le service. Mes voisins m’ont appelé, m’informant qu’un incendie s’est déclaré chez moi. Je ne sais pas comment le feu s’est déclaré puisque je venais de sortir, même pas 1h. 3 chambres douche », a expliqué Mariame Camara, avant de lister les dégâts : « j’avais une somme d’argent appartenant à d’autres personnes et mon propre argent tout a brûlé. Le fauteuil (…) Le contenu d’une chambre est perdu. J’avais environ 12 millions dans l’ombre de cette chambre, mais je n’ai pas vu la somme. Je ne sais pas si c’est le feu qui a consumé ou si c’est quelqu’un qui a pris. Car, il y avait beaucoup de personnes dans la chambre pour nous prêter mains fortes. Donc, je ne saurais dire que quelqu’un a pris l’argent.»
Présent sur les lieux, Algassimou Bangoura, chef de quartier de la poudrière, a fait part des tracasseries vécues avant l’intervention des sapeurs-pompiers : « j’ai appelé les sapeurs-pompiers. Mais comme ça retardait, j’ai pris une moto et suis allé à la commune de Matoto pour aller voir le Commandant chargé des sapeurs-pompiers. Mais malheureusement, il n’avait pas de véhicules. Ensemble, on a appelé les sapeurs-pompiers de Topaz, puisque Kaloum est loin et Ratoma aussi, il n’y avait pas de véhicules. Les sapeurs-pompiers de Topaz sont venus. Mais avant cela, toute la couche juvénile de mon quartier s’est battue pour éteindre le feu. Et les sapeurs-pompiers s’y sont ajoutés pour terminer définitivement », a-t-il confié.
Sur les raisons de cet incendie, le chef de quartier révèle : « j’ai appris que l’incendie s’est déclaré dans une chambre et s’est propagé. Il y avait le courant, donc, on peut dire que c’est lié à un court-circuit. »
Pour terminer, il a lancé un appel aux populations. «Je dirais aux citoyens et surtout aux concessionnaires de revoir leurs installations électriques. Ça, c’est d’anciennes installations. Raison pour laquelle, quand il y a surcharge au niveau du conducteur, ça pète. Dès que cela se produit, il peut y avoir des flammes », a-t-il prévenu.
Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com
