Censure

Crief. L’ex ministre Ibrahima Kourouma perd une prémière bataille

L’ancien ministre de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisation, Ibrahima Kourouma et son co-accusé, Mohamed V Sankhon, étaient devant la Chambre de jugement de la cour de répression des infractions économiques et financières ce mercredi 15 janvier 2025.

L’ancien ministre en détention depuis 33 mois et son co-accusé sont poursuivis pour détournements de fonds publics et enrichissement illicite portant sur la somme de « 612 milliards 520 millions 784 809 mille francs guinéens et 12 millions de dollars. »

À la barre, les deux prévenus ont nié les faits qui leur sont reprochés.

Avant d’entrer sur le fond, la partie civile a soulevé le fait de ne pas avoir reçu un certain nombre de pièces du dossier. Ce dont la défense s’est directement chargée.

À cet effet, la partie civile a sollicité un renvoi du dossier afin de prendre en compte les documents qui leur ont été remis.

Face à cette demande, les avocats d’Ibrahima Kourouma ont sollicité que leur client, en détention depuis plusieurs mois soit remis en liberté, pour lui permettre de mieux préparer sa défense.

À cette demande, l’avocat de l’État a répondu qu’il n’y a que ses intérêts civils qui l’intéressent. Ainsi, il a demandé qu’une caution de 500 milliards de francs guinéens soit versée au greffe si seulement le juge décidait de libérer le prévenu.

Une demande réitérée par le substitut du procureur, qui a estimé que cette mise en liberté est « inopportune ».

Le juge Yagouba Conté a rejeté la demande de mise en liberté et renvoyé l’affaire au mercredi 22 janvier 2025.

Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.