Censure

Indice de perception de la corruption : la Guinée enregistre une légère progression

Le rapport annuel de Transparency International sur l’Indice de perception de la corruption (IPC) 2024, a été publié ce mardi 11 février 2025. La Guinée, avec un score de 28/100, est classée 133ème sur 180 pays. Ce qui marque une légère amélioration par rapport à l’année 2023, où elle occupait la 141ème place avec un score de 26/100. Cette amélioration, bien que légère, traduit un changement positif, même si la situation reste encore préoccupante. La corruption continue de gangrener l’administration publique, freinant ainsi le développement du pays.

La Guinée se situe parmi les pays dont le score en matière de corruption reste faible dans la région subsaharienne. Par conséquent, la lutte contre ce fléau doit être une priorité pour le gouvernement actuel. Des réformes solides contre la corruption devront être engagées pour espérer un véritable changement. En dépit des efforts du gouvernement, la faiblesse des institutions et l’impunité sont des obstacles majeurs à la transparence dans la gestion de la chose publique.

Si certains pays africains, comme les Seychelles, ont fait des progrès remarquables en matière de lutte contre la corruption, le rapport précise que d’autres, comme l’Eswatini et le Gabon, continuent d’afficher des scores inquiétants, en raison de pratiques autoritaires et de l’absence de responsabilité gouvernementale. Cependant, l’espoir persiste : la Côte d’Ivoire, par exemple, a gagné 10 points depuis 2019 grâce à des réformes juridiques et à une gouvernance transparente, tandis que la Tanzanie a pris des mesures significatives pour renforcer son système judiciaire.

Bien que des progrès aient été réalisés dans certains pays, la situation mondiale reste préoccupante. Le rapport IPC 2024 montre que la corruption demeure un problème systémique, mais aussi que des solutions existent, tant au niveau des politiques nationales qu’ internationales. Si des pays comme les Seychelles, la Côte d’Ivoire et la Tanzanie ont su mettre en œuvre des réformes efficaces, d’autres, comme la Guinée, sont encore loin de pouvoir espérer des résultats concrets. Les efforts doivent être continus et soutenus, car seul un engagement global et local pourra réellement enrayer le phénomène de corruption et répondre aux défis sociaux, économiques et climatiques qui en découlent.

Bhoye Barry pour guinee7.com

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