Le RPG arc-en-ciel a tenu son assemblée générale ce samedi 15 février à son siège au quartier Gbessia dans la commune du même nom. Plusieurs sujets étaient à l’ordre du jour.
Mohamed Lamine Kamissoko, membre du bureau politique national du RPG, a décrié l’attitude de certains anciens militants du parti qui ont retourné leurs vestes. « Ceux qui sont partis par nécessité, je vous demande de vous ressaisir, le bonheur d’une personne, c’est Dieu qui donne. Donc, il faut croire au RPG, il faut croire au professeur Alpha Condé, il faut croire à Dieu. Si vous voulez quitter votre parti parce que vous n’avez rien eu, là où tu vas aller, tu vas avoir quoi ? Mais tous ceux qui font cette transhumance politique là, ils ne l’ont pas commencée maintenant. Mais attention, ça n’a pas été mauvais parce que ça nous permet de faire la décantation. Aujourd’hui, vous connaissez maintenant quels sont les gens qui étaient camouflés dans les rangs du RPG et qui étaient en train de piétiner l’avancement du RPG, l’avancement de la Nation. Ils se font démasquer tous les jours et ce n’est pas fini, vous verrez d’autres encore.»
« Il y a des gens qu’on a pris ici pour des maires. Par erreur, on les a pris pour maires, ceux qui devaient être n’ont pas été maires, mais eux on les a pris comme maires et voilà aujourd’hui qu’ils se retournent contre le RPG. Il y en a qui ont été ministres, qui ont été grands directeurs, voilà aujourd’hui qu’ils se retournent contre le RPG, parce qu’Alpha n’est pas là, Alpha n’est plus au pouvoir, il faut conserver son prestige, il faut continuer à bien vivre, donc il faut passer aussi de l’autre côté », a-t-il déploré.
Il a terminé son intervention par des conseils a l’endroit du président de la transition. « Mais je dirais seulement à mon cher frère, le président de la transition, il n’a qu’à s’asseoir à tête reposée, faire une analyse comparative au temps de Dadis, au temps d’Alpha, les mêmes personnes comment ils ont quitté derrière Conté, ils sont venus derrière Dadis, après Dadis ils sont venus derrière Alpha, ce sont les mêmes personnes qui continuent à courir autour de lui, qui continuent à lui pousser à faire du mal à d’autres. Mais demain ce sont les mêmes personnes qui vont dire : nous, on savait que Doumbouya allait finir comme ça… Donc, il n’a qu’à réfléchir, on peut faire des erreurs, on peut faire des fautes, mais quand on a un bon entourage, on a de bons conseillers, quand on est apte à accepter, à faire accepter la vérité, on peut s’en sortir, on peut se rattraper, donc, il peut se rattraper, s’il comprend bien la situation actuelle du pays, il peut se rattraper.»
Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com
