Les ressortissants de Bourwal Holladé, district relevant de la préfecture de Pita, se sont réunis dimanche 16 mars au quartier Lambayi pour renforcer la cohésion entre les fils de cette localité. C’était à l’occasion de la 4ᵉ édition du concours de mémorisation du saint Coran qui a débuté le 15 mars dernier et qui s’est soldée par la 9ᵉ édition de la rupture collective.
Cette action est une initiative de l’Association des jeunes pour l’épanouissement de Bourwal Holladé (AJEBOH).
Mamadou Hanafiou Barry, président de l’association organisatrice, a expliqué le contexte de cette rencontre. « C’est pour mettre les enfants en compétition. Au début, c’était pour motiver nos enfants à lire le Coran, à comprendre son contenu, pour leur permettre de se préparer à d’éventuels concours au niveau national et même international. Après le concours coranique, nous avons opté pour organiser des ruptures collectives pour demander la bénédiction d’Allah, pour qu’Allah nous guide dans le bon chemin, nous facilite nos activités et nos projets. Au niveau de notre village, on a beaucoup d’ambitions. Nous évoluons même dans les domaines de l’agriculture, du reboisement, de l’élevage et de l’éducation », a-t-il indiqué.
L’association veille également à apporter de la nouveauté à chaque édition. « Nous avons intégré d’autres districts voisins pour permettre aux enfants de faire, en quelque sorte, une émulation pour qu’ils soient de parfaits connaisseurs de ce Coran. Une fois grands, certainement ils vont nous remplacer dignement pour cette vision. »
Pour encourager les enfants à rivaliser d’ardeur dans l’apprentissage du livre saint, les organisateurs ont mis en place une stratégie efficace : « il y a le groupe 1, le groupe 2 et le groupe 3. Dans chaque groupe, on a primé 3. On a donné des attestations de participation, un Coran et un montant symbolique », a-t-il confié.
Ce concours porte le nom de Saïkou Mawiya, un personnage bien connu à Pita pour son engagement en faveur de l’éducation islamique. « C’est une personnalité qui a fait toute sa vie pour le rayonnement islamique, pour le Coran. Il est parti se former et il est revenu pour former nos parents. C’est lui qui a créé la première fois un centre de mémorisation du Coran chez nous. Il formait beaucoup de gens, il formait même au-delà de notre district et même au niveau de la région du Fouta », a-t-il fait savoir.
Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com