Censure

Comptabilité macabre de l’opposition: Atteindre coûte que coûte 200 morts (Par Mamady Koma)

L’opposition, avec un certain cynisme, annonce que depuis l’arrivée du professeur Alpha Condé au pouvoir, elle compte déjà dans ses rangs une soixantaine de morts. Même ceux qui sont morts de leur belle mort sur leur lit sont ajoutés à cette comptabilité macabre. Y compris les délinquants qui se flinguent entre eux sur l’axe de la haine. L’on se demande de plus en plus si ces personnes qui périssent lors des manifestations ne sont pas des victimes de snipers engagés par l’opposition pour augmenter le nombre de ses morts. En tout cas un récent rapport de police faisait état de la présence dans les manifestations de ces snipers. Et la chose devrait être prise au sérieux, surtout que l’on a vu des images de Cellou Dalein Diallo entouré de gamins armés de fusils calibre 12. Ces images existent et ont fait le tour de la toile.

En principe, le gouvernement devrait demander la levée de l’immunité parlementaire de Cellou Dalein Diallo, et le poursuivre pour appel à la violence et à la haine raciale. Souvenez-vous du discours de Chicago qui n’était ni plus ni moins qu’un appel à la haine raciale. D’ailleurs, le gouvernement ne devrait pas demander la levée de l’immunité parlementaire. Parce qu’il s’agit là de flagrants délits et dans ces circonstances le député peut-être interpellé. Gassama Diaby qui se pourlèche les bambines à chaque manifestation – lui aussi trouve un certain intérêt dans cette comptabilité macabre mais ça c’est un autre sujet sur lequel nous reviendrons prochainement – devrait être le premier à insister sur l’interpellation du député Cellou Dalein Diallo. Car, le vrai responsable de la mort de cette soixantaine de personnes, c’est bien lui. Il est donc temps d’arrêter l’hémorragie, car si l’on ne le fait pas, il faudrait s’attendre à d’autres morts, 200 précisément. En effet, dans ses calculs macabres et incroyablement machiavéliques, l’opposition s’est fait dire qu’il faut au moins 200 morts pour mettre la machine judiciaire internationale en branle et elle compte y arriver.

Après ses 200 morts, elle compte interpeller le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), organisme compétent pour juger des individus auteurs présumés de génocides, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre. Parce que, on le sait, même si ce sont les Etats qui saisissent la CPI, le Procureur peut ouvrir une enquête de sa propre initiative au vu de renseignements concernant des crimes relevant de la compétence de la Cour. C’est ce que les juristes de l’opposition et même des marabouts ont conseillé à Cellou Dalein Diallo. Et ce dernier entend parfaire sa comptabilité qui pourrait déboucher sur une révolte de l’armée – cette opposition n’a-t-elle pas elle-même admise qu’elle compte plusieurs fidèles prêts dans la grande muette ? – et une nouvelle transition. Il faut donc tout faire pour empêcher la tenue des élections le 11 octobre prochain, tout en atteignant le cap de 200 morts. C’est cynique et criminel. Mais le mobile du crime étant connu, qu’attend l’Etat pour mettre hors d’état de nuire le criminel ?

Mamady Koma

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