Associé à d’autres types de maladies cardiovasculaires, le diabète représente plus de 80% de décès enregistrés chaque année en Guinée, a déclaré jeudi un responsable du service du diabétologie du Centre hospitalo-universitaire de Donka, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale du diabète en Guinée.
En zone urbaine, la prévalence est de 3,9% contre 3,8% dans les zones rurales. « Prévention et éducation du diabète », tel est le thème retenu cette année pour la célébration de la Journée mondiale du diabète dont l’objectif est d’attirer l’attention des pays et des populations sur les risques liés à cette maladie et son ampleur de plus en plus notoire dans les pays pauvres à faibles revenus.
Cette situation fait du diabète et des autres maladies non transmissibles, un véritable problème de santé publique et un souci permanant des autorités sanitaires du pays et des ONG de la prévention des risques liés à cette maladie.
Selon le ministre guinéen de la Santé et de l’Hygiène publique, Niankoye Edouard Lamah, l’ampleur des maladies non transmissibles, y compris le diabète, est très importante et pourrait compromettre la réussite de la politique nationale de santé publique du pays.
C’est pourquoi le service national de diabétologie en collaboration avec des structures spécialisées, telles que l’Association de lutte contre le diabète, ont organisé une journée de dépistage volontaire du diabète à Conakry, afin de permettre aux personnes d’avoir une large connaissance sur leur statut sérologique concernant le diabète et de prendre des dispositions nécessaires afin d’agir à temps et éviter ainsi la complication des cas déjà avérés.
Cette année, plusieurs pharmacies de Guinée et des organismes internationaux humanitaires ont octroyé des lots de médicaments aux centres de prise en charge et de traitement du diabète.
Xinhua