Censure

Lamine Keita exclu de l’UFDG : Pour le camp de Bah Oury, il y a « panique à bord »

Le Directoire de Cellou Dalein DIALLO continue la purge des cadres de l’UFDG qui sont critiques à l’égard de la gouvernance actuelle du parti. Après Mamadou BARRY, c’est le tour de Mohamed Lamine Keita, chargé de la communication de la Fédération UFDG en France d’être « guillotiné ». Lamine DIALLO, secrétaire fédéral de l’UFDG écope quant à lui d’une suspension.

Quels sont leurs crimes ? Rappelons les faits.

  • Lamine DIALLO a condamné dans sa déclaration publique du 17 octobre 2015, une campagne orchestrée par quelques proches de CDD, pour confectionner des motions de « soutien inconditionnel à Cellou Dalein DIALLO » au nom de toutes les fédérations du parti. Cette opération a été initiée pour empêcher le débat démocratique au sein du parti pour évaluer les responsabilités politiques du débâcle électoral, l’adoption de stratégies improductives et inappropriées qui ont mené l’UFDG et l’opposition démocratique dans l’impasse et l’abandon des intérêts des militants emprisonnés, exilés ou tués. Alors que le Directoire comptabilisait « fièrement » les motions de soutien, la déclaration de Lamine DIALLO a été considéré comme un crime de lèse-majesté.
  • Mamadou BARRY, au cours de l’assemblée générale hebdomadaire au siège du parti du 30 octobre 2015, obtient difficilement la parole pour évoquer les raisons de l’échec électoral du 11 octobre et pointe du doigt la responsabilité de quatre proches de CDD dans cette défaite (ndlr Aliou CONDE, Kenda DIALLO, Bano SOW et El hadj Abdoulaye Diouma). Le micro lui est arraché et il fut bousculé. Gardant son sang froid il réussit à maintenir le calme parmi ceux qui nombreux l’avaient applaudi.
  • Lamine Keita a répondu vertement par voie de presse à Chérif Fadiga le tout nouveau porte-parole de CDD qui, avait traité le 1er Vice-Président du parti, M. BAH Oury de tous les noms d’oiseaux dans des communications radiophoniques à Conakry. Aucune sanction pour Fadiga mais pour Lamine Keita selon Hadyatou Djinkan la secrétaire fédérale de l’UFDG en France «  Lamine a manqué de respect à un cadre dirigeant du parti, donc il mérite une sanction sévère». Ceci explique cela.

Ces sanctions sont elles conformes aux statuts et au règlement intérieur du parti ?

El hadj Abdoul DIALLO, membre du Conseil Politique a désapprouvé les sanctions infligés à ces cadres dans la forme et dans le fond. Sa lettre au Conseil Politique, qui a fait l’objet d’une large diffusion a démontré l’illégalité de ces mesures prises par un conseil qui n’est pas habilité par les statuts à prendre de telles décisions en lieu et place du Bureau Exécutif d’une part et les motifs évoqués ne sont pas recevables d’autre part. Quid alors sur ceux qui disent « le linge sale doit se laver en famille » ! Chéri Fadiga a déclaré publiquement « Nous avons la liste de tous ceux qui sont proches de BAH Oury, nous avons mission de leur régler leur compte ». Verra bien qui vivra !

Cette boulimie de sanctions distribuées par ci par là exprime la panique au sein d’un Directoire qui   sacrifie le parti au profit de leurs intérêts propres.  C’est le lieu et le moment de  dire que  notre détermination est sans faille et que le processus qui est engagé qui vise la refondation de notre parti ira à son terme. L’UFDG vivra contre vents et marées !

Conakry le 26 novembre 2015

L’équipe  communication du 1er Vice-Président de l’UFDG

Pour la Guinée

Amadou Mouctar DIALLO

 

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