En possession de la copie (en fac similé) du texte lu par le Président Alpha Condé, lors de la cérémonie officielle de sa prestation de serment, lundi, Guinee7 est à mesure d’affirmer que l’erreur décelée par un juriste, dans une TRIBUNE signée sur notre site d’information, relève de la Cour constitutionnelle. Car, c’est l’institution en charge de garantir la conformité des actes avec la constitution guinéenne qui a fourni ce texte (Article 35 de la Constitution) à la Présidence de la République.
Depuis, deux questions sans réponse sont sur toutes les lèvres : la Cour constitutionnelle reconnaitra-t-elle publiquement l’erreur commise ? Comment compte-t-elle corriger cet état de fait ?
En marge ou durant la cérémonie d’installation officielle du président de la République, lundi prochain, 21 décembre, la Cour reprendra-t-elle la prestation de serment conformément à l’article 35 de la constitution ? Ce, en prenant soins qu’il ne s’agisse pas d’une secrétaire qui saisisse (l’argument qui revient souvent) cette fois-ci le texte, plutôt un des conseillers ou le secrétaire général.
« Le président de la République est installé dans ses fonctions après avoir prêté serment devant la Cour Constitutionnelle, en ces termes :
Moi Alpha Condé, Président de la République élu conformément aux lois, je jure devant le Peuple de Guinée et sur mon honneur de respecter et de faire respecter scrupuleusement les dispositions de la Constitution, des lois et des décisions de justice, de défendre les Institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale.
En cas de parjure que je subisse les rigueurs de la loi. » C’est le texte à soumettre pour lecture au président de la République.
Aziz Sylla