Censure

Découvrez les nouveaux ministres qui ont été nommés à Conakry ce 4 janvier

Ils sont généralement jeunes et talentueux, guinee7.com vous fait découvrir les nouveaux ministres du président Alpha Condé.

Note biographique détaillée : Oumou Camara 

Oumou Camara, ingénieure en génie civile et Secrétaire générale au ministère des Travaux Publics, nommée ministre des Travaux Publics 

Jusqu’alors Secrétaire générale au ministère des Travaux Publics, Oumou Camara, 55 ans, ingénieure en génie civil, option Ponts et chaussées, a été nommée ministre des Travaux Publics. Elle possède une expérience professionnelle de 25 ans, acquise en totalité dans le domaine des infrastructures (routières, scolaires, hospitalières, sanitaires, etc). Sa nomination répond au choix donné à la compétence et à l’expertise pour la composition du nouveau gouvernement, dont la priorité est de soutenir la reprise économique et la création d’emplois en Guinée et d’accélérer le développement du pays. L’entrée au gouvernement d’Oumou Camara s’inscrit aussi dans la concrétisation de l’engagement du Président Alpha Condé à promouvoir l’accès de femmes compétentes à des postes à haute responsabilité : la nouvelle ministre des Travaux Publics figure en effet parmi les sept femmes de la nouvelle équipe gouvernementale, auxquelles reviennent des ministères importants.

D’avril 2014 à décembre 2015, Oumou Camara a occupé le poste de Secrétaire générale au ministère des Travaux Publics. Elle a, en plus de ses attributions de coordination des activités techniques et administratives du ministère, activement œuvré pour la mise en œuvre des projets de réformes, parmi lesquelles l’élaboration et le démarrage d’un Programme d’Appui Institutionnel aux ministères des Travaux Publics et des Transports sur financement de l’Union européenne (UE).

D’octobre 2003 à avril 2014, elle a été Chargée de programmes d’infrastructures et de service, à la délégation de l’UE à Conakry. Au sein de l’institution, sa carrière a été principalement consacrée à la gestion des projets et des programmes d’infrastructures sur le plan technique, administratif et financier. Elle a notamment contribué au processus d’élaboration des documents de stratégie de coopération avec la République de Guinée et participé à la préparation et à la mise en œuvre de plusieurs projets, financés par les bailleurs de fonds comme la Banque Mondiale, l’Agence Française de Développement et l’UE.

De 1993-2000, Oumou Camara a exercé en qualité d’enseignant-chercheur chargée des cours et Chef de Laboratoire Géotechnique et matériaux de construction à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, au sein du Département Génie Civile.

Née en 1960 à Siguiri, elle est diplômée du Département de Génie Civil de l’Université de Conakry. Au titre de formations et de séminaires post-universitaires, elle a notamment participé en octobre 2015, au Maroc, à la 8ème édition du Forum Africain des Infrastructures sur le thème « Coopération Sud-Sud et relais du développement des infrastructures de transport », ainsi qu’à divers séminaires régionaux dans le domaine des infrastructures.

Activement engagée dans le renforcement de la formation des jeunes et des femmes en Guinée, Oumou Camara est Membre cofondateur de l’Association des Femmes Ingénieurs de Guinée.

Note biographique détaillée : Abdoulaye Magassouba 

Abdoulaye Magassouba, un économiste, expert des grands projets d’investissements, nommé ministre des Mines et de la Géologie pour engager la relance du secteur minier.

Abdoulaye Magassouba, 39 ans, économiste, conseiller à la présidence de la République de Guinée et expert des grands projets d’investissements, notamment miniers, a été nommé ministre des Mines et de la Géologie. Il est l’une des figures caractéristiques du nouveau gouvernement de travail et d’actions qui vient d’être formé, sur la double priorité de compétence et d’expertise, pour remplir la mission de soutenir la reprise économique et la création d’emplois en Guinée et d’accélérer le développement du pays. Abdoulaye Magassouba figure ainsi parmi les seize nouveaux ministres du gouvernement, dont une majorité de trentenaires et de quadragénaires, tous retenus pour leurs compétences, leur expérience et leur capacité de résultats (« delivery »).

Spécialiste des projets d’investissements d’envergure, Abdoulaye Magassouba appartient aussi à la nouvelle génération de cadres supérieurs guinéens hautement qualifiés, formés en Guinée et à l’étranger, qui ont réussi dans le secteur privé avant de rejoindre l’administration publique afin de contribuer activement à la transformation économique de la Guinée.

Figurant parmi les jeunes acteurs compétents du changement qui ont accompagné le premier mandat du Président Alpha Condé pour soutenir le développement de grands projets d’investissements internationaux en Guinée, Abdoulaye Magassouba a occupé, de mars 2013 à décembre 2015, le poste de Conseiller en charge du Bureau de Suivi et d’Appui de la Présidence de la République. Il avait pour mission de suivre et d’appuyer la mise en œuvre des projets prioritaires du Président de la République, notamment dans les secteurs des mines, de l’énergie et de l’agriculture. A ce titre, il a été impliqué dans de nombreux projets d’envergure dans le secteur minier. Il a, en particulier, activement participé aux négociations et au suivi du projet GAC de Mubadala dans le cadre de la relance du secteur de la bauxite, et du projet Simandou. Il a également participé aux activités de promotion du secteur minier auprès d’investisseurs internationaux et de partenaires au développement.

Abdoulaye Magassouba a été membre actif de plusieurs comités stratégiques et techniques. Il a ainsi été un des acteurs clés des discussions avec les partenaires sur le montage du projet Souapiti et plus largement du secteur de l’énergie, ainsi que dans le suivi du partenariat stratégique avec Abu Dhabi sur les secteurs de l’agriculture, de l’énergie et des mines.

Avant de rejoindre le cabinet du Président de la République, Abdoulaye Magassouba a exercé pendant 15 ans dans le domaine du conseil, de l’assistance technique et de l’audit auprès des structures des secteurs public et privé en Guinée, lui permettant de développer une connaissance fine des entreprises, des acteurs et des enjeux économiques guinéens. Il a travaillé sur la conception et la mise en œuvre de projets et programmes financés par les bailleurs multilatéraux. Il a, en particulier, participé à la mise en place ou à l’audit de la plus part des grands projets de la Banque mondiale en Guinée, au cours des années 2000, dans le domaine de la santé, du renforcement des capacités institutionnelles et de la décentralisation. Dans le secteur privé, il a effectué des missions d’audit et conseil d’entreprise dans les secteurs des mines, des assurances, des télécommunications, de l’électricité, de la micro finance, du commerce et de l’industrie.

Abdoulaye Magassouba a également assuré des fonctions d’enseignant et chercheur assistant au Centre pour l’Economie du Développement à Williams College (Etats-Unis). Il a réalisé des consultations pour des organismes internationaux tels que l’ONUSIDA, le Centre du Commerce International (CCI, Nations Unies), la Banque Africaine de Développement et France Expertise Internationale.

Né à Macenta en 1976, Abdoulaye Magassouba a mené de brillantes études secondaires et universitaires en Guinée et à l’étranger, avant de réussir le concours Fulbright, qui est la plus prestigieuse bourse du Gouvernement Américain décernée chaque année aux professionnels les plus prometteurs à travers le monde. Il a mis ce programme à profit pour compléter son diplôme d’Études Supérieures en Management Financier obtenu au Maroc par un Master en politiques économiques, spécialisé sur l’économie du développement, à Williams College (Massachusetts) aux Etats-Unis en 2010-2011. Il fait partie des très rares bacheliers guinéens à avoir été premier de la République, aux 1ere et 2e parties du baccalauréat en 1994 et 1995. Il a aussi été major de sa promotion à l’Ecole de Commerce au Maroc en 2000.

A travers la nomination au gouvernement d’Abdoulaye Magassouba et d’autres hauts cadres guinéens avec des aptitudes avérées tant dans le secteur public que dans le secteur privé, le Président Alpha Condé concrétise son engagement à faire appel à une nouvelle génération de technocrates pour accélérer le développement de la Guinée au cours de son nouveau mandat.

 

Note biographique détaillée : Christine Sagno

Christine Sagno, une environnementaliste expérimentée, au poste de ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts.

Spécialiste de la protection de l’environnement, de la faune et de la flore, et haut cadre de l’administration guinéenne, Christine Sagno, 58 ans, a été nommée ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts. Sa nomination s’inscrit dans les efforts prioritaires de la Guinée en faveur du développement durable et responsable, de la bonne gestion des ressources naturelles, de la préservation de la biodiversité et de la lutte contre le réchauffement climatique.

L’entrée au gouvernement de Christine Sagno illustre aussi la concrétisation de l’engagement du Président Alpha Condé à promouvoir l’accès de femmes compétentes à des postes à haute responsabilité : la nouvelle ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts figure en effet parmi les sept femmes de la nouvelle équipe gouvernementale, auxquelles reviennent des ministères clés. Plus largement, sa nomination répond au choix donné à la compétence et à l’expertise pour la composition du nouveau gouvernement, dont la priorité est de soutenir la reprise économique et la création d’emplois en Guinée et d’accélérer le développement du pays.

Avant sa nomination, Christine Sagno a occupé le poste d’Inspectrice Générale Adjointe au ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts de mai 2014 à décembre 2015. Elle était auparavant, de 2004 à 2011, Directrice Nationale des Eaux et Forêts. Ecologiste expérimentée, elle a été Chef de Division Faune et Protection de la Nature (DNEF) de 1998 à 2004, Assistante au Projet de conservation des chimpanzés en Guinée (DNEF) de 1995 à 1997, ainsi que Directrice Adjointe des Espaces Verts de Kissidougou de 1982 à 1985 et Stagiaire dans la Ferme agro-pastorale de Kissidougou (FAPA) de 1981 à 1982.

Née à N’zérékoré en 1957, Christine Sagno est titulaire d’un Diplôme d’Etudes Supérieures (DES) de l’Institut Polytechnique de Kankan obtenu en 1982. Dans le cadre de sa formation post-universitaire, elle est également titulaire qu’un Diplôme d’Etudes Académiques (DEA), spécialisation faune et flore, obtenu à Garoua (République du Cameroun) en 1991.

Au cours de sa carrière, Christine Sagno a également participé aux principales conférences sous-régionales et internationales dans le domaine de la protection des forêts, de la faune et de la flore, et du développement durable, notamment : l’Atelier sur l’Evaluation de l’Arrangement International sur les Forêts (AIF), à Nairobi au Kenya en février 2014 ; l’Atelier sur les Changements Climatiques en Afrique de l’Ouest, à Ouagadougou au Burkina-Faso en octobre 2013 ; l’Atelier sur le Mécanisme de Financement de la Gestion Durable des Forêts, à Addis-Abeba en Ethiopie en juin 2013 ; la 10ème session du Forum des Nations Unies sur les Forêts, à Istanbul en Turquie en avril 2013 ; l’Atelier sur le financement des Forêts et la gestion durable des ressources forestières en Afrique, à Dakar au Sénégal en décembre 2012 ; ou encore la Réunion des Experts du Forum et la Conférence des Nations Unies sur le financement des Forêts, à Nairobi au Kenya en septembre 2010.

Note biographique détaillée : Kanny Diallo 

Kanny Diallo, une économiste expérimentée des bailleurs de fonds internationaux, nommée ministre du Plan et de la Coopération Internationale.

Economiste guinéenne spécialiste du développement, ayant carrière au sein de plusieurs grandes institutions internationales, Mama Kanny Diallo, 63 ans, a été nommée au poste de ministre du Plan et de la Coopération internationale. Sa nomination répond au choix donné à la compétence et à l’expertise pour la composition du nouveau gouvernement, dont la priorité est de soutenir la reprise économique et la création d’emplois en Guinée et d’accélérer le développement du pays.

L’entrée au gouvernement de Kanny Diallo s’inscrit aussi dans la concrétisation de l’engagement du Président Alpha Condé à promouvoir l’accès de femmes compétentes à des postes à haute responsabilité : la nouvelle ministre du Plan et de la Coopération Internationale figure en effet parmi les sept femmes de la nouvelle équipe gouvernementale, auxquelles reviennent des ministères clés.

Avant de rejoindre le gouvernement guinéen, Kanny Diallo a occupé le poste de Chargée de développement des capacités en chef de l’Institut africain de développement (IAD), au sein de la Banque africaine de développement (BAD), de 2005 à 2015.

De 1995 à 2005, elle a été Economiste principale du Département des opérations région Nord (Tunisie, Maroc, Egypte, Soudan, Libye), au sein de la BAD. De 1986 à 1994, elle avait occupé plusieurs postes au sein de divers départements de la même institution, en qualité d’Economiste supérieure puis de Chargée de programmes.

Elle a débuté sa carrière en 1981 en tant qu’Assistante technique au Conseil d’administration et au département Afrique du Fonds monétaire international (FMI) à Washington DC, puis comme Assistante de recherche au sein de la division de la Dette extérieure, Département des projections et des analyses macro-économiques de la Banque mondiale, à Washington DC, de 1985 à 1986.

Née en 1952 à Labé, Kanny Diallo est titulaire d’un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA), spécialisation en Finance et Commerce international, de l’American University à Washington DC (1983-1985) et d’une Maîtrise en Sciences Economiques, spécialisation en Relations internationales et Développement, de l’Université Paris X-Nanterre (1980-1981). Dans le cadre de la formation post-universitaire, elle a obtenu un Certificat en Programmation financière de l’Institut du FMI (2004), un Certificat en Politique, Réforme institutionnelle et Développement durable de l’Institut Multilatéral africain (1999), ainsi qu’un Certificat en Gestion macroéconomique de l’Harvard Institute for International Development de l’université de Harvard (1992).

Note biographique détaillée : Makalé Camara

Makalé Camara, une diplomate chevronnée, juriste et leader de la société civile engagée au service du dialogue politique et de la promotion des femmes, nommée ministre des Affaires Etrangères et des Guinéens de l’Etranger.

Par son expertise et son engagement sur le terrain de la diplomatie, en faveur de la paix et de la sécurité, du dialogue politique, du droit du travail, de l’emploi et de la promotion des femmes, Makalé Camara, 59 ans, figure parmi les personnalités du nouveau gouvernement guinéen. Elle est l’un des visages marquants du nouveau gouvernement de travail et d’actions, composé par le Président Alpha Condé avec le nouveau Premier ministre Mamady Youla, sur le critère principal de la compétence afin de soutenir la création d’emplois et la reprise économique en Guinée, notamment en faveur de la jeunesse, et d’accélérer le développement du pays.

Makalé Camara figure parmi les seize nouveaux ministres du gouvernement, tous retenus pour leurs expertises. Sa nomination au poste de ministre des Affaires Etrangères et des Guinéens de l’Etranger concrétise aussi l’engagement du Président Alpha Condé à promouvoir l’égalité des genres. La nouvelle équipe gouvernementale est en effet marquée par la remise de sept ministères stratégiques à des femmes reconnues pour leurs compétences.

Avec 35 années d’expérience professionnelle au sein de l’administration guinéenne et de la société civile, Makalé Camara est une diplomate chevronnée, juriste de formation ayant travaillé au renforcement du droit du travail en Guinée, ainsi qu’une figure de la société civile guinéenne, engagée au service du dialogue politique et social et de la promotion des femmes.

De 2012 à décembre 2015, elle a occupé le poste de Secrétaire Générale du Réseau des Femmes Africaines Ministres et Parlementaires en Guinée (REFAMP/G), structure créée en 1997 dans tous les pays africains sur proposition des Nations Unies. En 1997, elle avait déjà été nommée à ce poste, devenant ainsi la première Secrétaire Générale du REFAMP/G. A cette fonction, elle a, dans le cadre de la lutte contre Ebola et sur invitation de la Ministre des Affaires Sociales, de la Promotion Féminine et de l’Enfance, mené plusieurs délégations pour des campagnes de sensibilisation dans les marchés, débarcadères, mosquées, écoles et autres lieux de regroupement, afin de prévenir la diffusion de l’épidémie au sein des populations les plus vulnérables. En mars 2015, elle a participé, à l’invitation de l’UAF-Africa, à la rencontre à Harvard University d’Eminentes Femmes Africaines sur leur rôle en faveur du renforcement des droits des Femmes, vingt ans après la Conférence Mondiale des Femmes à Beijing. Fin mars 2015, elle est également intervenue à la 59e Session de la Conférence Internationale des Femmes. En avril 2015, elle a créé le mouvement de Femmes et de Jeunes de Guinée pour la Paix (FEMJEUGUIP) pour aider au dialogue entre les acteurs politiques concernant le calendrier électoral. En novembre 2015, à l’occasion des Journées portes ouvertes sur la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, Ibn Chambas, le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, l’a invitée à intervenir sur « l’Implication des Femmes dans le Dialogue Politique en Guinée ».

De 2007 à 2011, Makalé Camara a été Ambassadrice Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Guinée en France, en Espagne, au Portugal et à Monaco. Résidente à Paris, elle a été Déléguée permanente à l’UNESCO, Représentante à la Francophonie et au BIE. Elle a animé plusieurs rencontres sur les questions de co-développement, des opportunités d’investissement en Guinée. Elle a été membre du Partenariat Eurafricain.

De 2002 à 2007, Makalé Camara a été Ambassadrice Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Guinée au Sénégal, en Gambie, au Cap-Vert et en Mauritanie. Elle a aussi procédé au rapprochement entre la République de Guinée et la République de la Corée du Sud, par la signature d’un accord d’établissement des relations diplomatiques et d’autres accords de coopération. Elle a procédé à cette signature en août 2006 à Séoul, en présence de Ban Ki-Moon, alors ministre des Affaires Etrangères de la République de Corée.

De 1997 à 2002, Makalé Camara a été Secrétaire Générale du REFAMP/G. Alors que la guerre persistait au Libéria et en Sierra Léone, le REFAMP/G a organisé, à son initiative, une Conférence sous-régionale sur l’Implication des Femmes dans la prévention et la gestion des conflits en Afrique de l’Ouest, en janvier 2000 en Guinée. Cette conférence, première du genre en Afrique de l’Ouest, a rencontré un franc succès. A travers le REFAMP/G, Makalé Camara s’est largement investie dans les actions de maintien de la paix et de solidarité envers les refugiés et les personnes déplacées. Dans le cadre de ses activités au sein de la société civile, elle a participé à de nombreux forums sur la paix et la sécurité, la bonne gouvernance, la stabilité sociale et le développement durable. En 2000, en tant qu’observateur de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), elle a participé au référendum constitutionnel de la Côte d’Ivoire. En 2001, à l’invitation de l’USAID, elle a été invitée à suivre aux Etats-Unis une session sur la « gestion des conflits, planification et coopération entre civil et militaires » à Harvard University, JFK School of Governement.

En 1998, Makalé Camara a participé au Haut Conseil aux Affaires Electorales pour garantir la transparence des élections présidentielles.

De 1997 à 2000, Makalé Camara a présidé le Conseil d’Administration de l’Office National de l’Emploi et de la Main d’Œuvre (ONEMO). A ce poste, elle a été chargée d’orienter la politique nationale de création d’emplois.

De 1994 à 1996, Makalé Camara a occupé le poste de ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et des Forêts. Elle a simultanément été membre du Comité de Coordination Economique et Financière (CCEF), chargée de la politique économique du Gouvernement et des négociations avec les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux. A ce poste, elle a mené des projets de développement pour les populations. Elle a également négocié et obtenu de la Banque Mondiale le projet des services agricoles II en1995. La même année, à l’occasion de la célébration du cinquantième anniversaire de la FAO, elle a participé, à l’invitation du Forum Francophone des Affaires du Québec, à une conférence sur les potentialités agricoles et les perspectives de l’agro-industrie en Guinée.

De 1992 à 1994, Makalé Camara a occupé le poste de Secrétaire d’Etat aux Affaires Sociales, à la Promotion Féminine et à l’Enfance. A l’issue de sa prise de contact avec les organisations féminines de la Guinée, elle a mené une étude portant analyse des freins et vecteurs d’appui pour une meilleure prise en compte des activités de la couche féminine. A la préparation de la Conférence Mondiale des Femmes de Beijing, elle a assumé la Présidence du Comité National Préparatoire de la Conférence Régionale de Dakar en 1994. La même année, elle a par ailleurs participé à la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) tenue au Caire.

De 1991 à 1992, Makalé Camara a été membre du Comité Transitoire de Redressement National (CTRN), organe législatif chargé de mettre en place la loi fondamentale, les institutions républicaines et l’organisation administrative et sociale de la 2ème République. Cette institution a joué le rôle dévolu à un Parlement et a été le creuset de toutes les lois régissant un Etat de Droit. Aujourd’hui encore, le législateur s’inspire de ces textes de loi.

De 1986 à 1991, Makalé Camara a occupé le poste d’Inspectrice Générale du Travail au ministère de la Fonction publique, chargée notamment de l’adaptation et de la mise en place du Droit du travail conformément aux mutations de l’économie et de la société guinéennes vers le libéralisme. A cette fonction, elle a aussi joué un rôle d’arbitre entre les syndicats et le patronat, en veillant au respect des conditions de travail par la négociation de conventions par secteurs d’activités.

En 1985, Makalé Camara a été Directrice Nationale du séminaire de la fonction publique (Centre de formation). De 1982 à 1984, elle a occupé le poste de Chef du Service Chargé des Relations internationales au Ministère de la fonction publique, chargé notamment de la coopération bilatérale en matière de législation du travail et des droits syndicaux. De 1981 à 1982, elle a été Chef de Division chargée du contrôle des départements ministériels au Ministère du travail et de la fonction publique. De 1980 à 1981, elle a été Assistante au Parquet Général de la République (Ministère de la Justice).

Née en 1956 à Mamou, Makalé Camara est diplômée de l’Université de Conakry, avec un Master en Droit du travail en 1980. Elle a suivi plusieurs formations au Bureau International du Travail (BIT) et à la Direction du Travail à Paris. Humphry Fellow, elle a également suivi une formation en Relations Internationales et Gestion du Développement pendant un an à American University à Washington en 1984.

Makalé Camara est membre, au niveau national, du Comité de Pilotage de la « Lutte contre les Mutilations Génitales ».

Makalé Camara est Chevalière de l’Ordre National du Mérite depuis juillet 2008.

 

Note biographique détaillée : Moustapha Mamy Diaby

Mamy Diaby, un ingénieur et talent des TIC, nommé ministre des Postes, Télécommunications et de l’Economie Numérique.

Ingénieur des télécommunications, spécialiste en gestion, régulation et économie des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), et jusqu’alors Directeur général de l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPT), Moustapha Mamy Diaby, 44 ans, est le nouveau ministre des Postes, Télécommunications et de l’Economie Numérique.

Disposant d’une formation technologique de haut niveau, acquise et mise à jour dans plusieurs centres de référence au Sénégal, aux Etats-Unis, au Canada et en Europe, et affichant une expérience solide développée en Guinée et à l’étranger au sein d’organismes internationaux, Mamy Diaby est une pointure en son domaine. Ultra-compétent, il est spécialisé en gestion et régulation, en économie des TIC, en harmonisation des politiques de régulation des Télécommunications et TIC, en gestion des ressources rares, et en systèmes et réseaux de Télécommunications.

La nomination de Mamy Diaby illustre la priorité donnée par le Président Alpha Condé, avec le nouveau Premier ministre Mamady Youla, à la compétence et à l’expertise pour former le nouveau gouvernement de travail et d’actions, dont la priorité est la reprise économique et la création d’emplois en Guinée, notamment en faveur de la jeunesse.

L’entrée au gouvernement de Mamy Diaby et l’extension du ministère à l’économie numérique envoient aussi un signal fort de l’importance accrue donnée à ce secteur pour soutenir la vitalité de la croissance guinéenne, ainsi que l’emploi et les entreprises, alors que la Guinée entend renforcer l’accès à Internet à travers l’ensemble du territoire.

Mamy Diaby figure aussi parmi les seize nouveaux ministres du gouvernement, dont une majorité de quadragénaires et de trentenaires, tous retenus pour leurs compétences et leur expérience. Avec l’entrée au gouvernement de Mamy Diaby et d’autres experts reconnus, le Président Alpha Condé concrétise aussi son engagement à promouvoir une nouvelle génération de leaders et de hauts responsables de l’Etat.

Avant de rejoindre le gouvernement, Mamy Diaby a occupé le poste de Directeur Général de l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPT) de Guinée, de mars 2011 à décembre 2015. A cette fonction, il a été chargé de veiller à la mise en œuvre cohérente des textes légaux et règlementaires régissant le secteur de la Poste, des Télécommunications et des TIC, et de conseiller le gouvernement sur la promotion de l’Economie Numérique et les orientations en faveur du secteur des TIC. Il a également développé et dynamisé des accords de coopération avec les régulateurs de la sous-région pour la gestion coordonnée des ressources transfrontalières, et ceux du reste du monde pour les échanges d’expériences dans le cadre du renforcement des capacités. Il a participé à la coordination des positions africaines au sein des institutions internationales. Il a aussi été chargé de promouvoir la mutualisation et les partenariats Public-Privés dans les secteurs des Infrastructures.

En 2012 et 2013, Mamy Diaby a été successivement Vice-Président et Président du Forum des Régulateurs francophones des Télécommunications (FRATEL).

De 2006 à 2011, Mamy Diaby a occupé le poste de Fonctionnaire principal chargé des politiques de développement de Télécommunications, au sein de la Commission de l’Union Africaine (UA) à Addis-Abeba en Ethiopie. A cette fonction, parmi ses responsabilités et ses réalisations, figurent notamment : l’harmonisation  des  Politiques  de  Régulation  des  Télécommunications  et  Poste en Afrique, l’élaboration des Politiques continentales pour l’Interconnexion des Réseaux large bande Africains ; le Développement de Lignes Directrices pour la Gestion collective des Ressources rares (fréquence, Numérotation, DNS, etc) ; la Coordination des programmes régionaux de développement des télécommunications, des TIC et Poste ; et, la Gestion des Partenariats et autres accords (Partenariats avec l’Union européenne, la Chine, l’Inde, la Turquie, la Banque Mondiale, l’UIT, etc.) De 2009 à 2011, il a également été Coordinateur de la mise en œuvre de l’Accord de port-Moresby, partenariat Afrique-Union européenne pour le développement des Infrastructures (Transports, Energies et TIC). Il a aussi participé à l’organisation du Sommet « Connecter l’Afrique » en collaboration avec l’UIT et le gouvernement Rwandais en octobre 2007. En 2008, il a été détaché auprès de la Commission de l’Union européenne à Bruxelles, dans le cadre des échanges de cadres entre les deux institutions. Il a également participé à l’organisation des conférences africaines des ministres en charge des TIC, au Caire (2006), à Johannesburg (2008) et à Abuja (2010), ainsi qu’à l’organisation du Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) sur les TIC en 2009.

De 2001 à 2006, Mamy Diaby a occupé le poste de Formateur-Consultant au Centre d’excellence de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) de l’Ecole Supérieur Multinationale des Télécommunications de Dakar-Sénégal (ESMT). A l’UIT, il a été expert dans les programmes suivants : Accès Universel et Connectivité Rurale (Réduction de la fracture numérique), Contrôle et Gestion du Spectre Radioélectrique. Simultanément, en mai 2003, il a été Président de la commission technique du Salon mondial des hautes technologies de l’information et de la communication.

Né en 1971, Mamy Diaby est titulaire d’un Master en Ingénierie des Télécommunications et TIC (1996), d’un Diplôme en Gestion et Interconnexion des réseaux de télécommunications/TIC de Goulet International à Paris (2007), d’une Certification en Gestion des Projets de Télécommunications de l’Ecole multinationale des Télécommunications de Dakar (1997), d’un Certificat en Economie et Commercialisation  des  services  de  réseaux de  Nouvelles Génération (NGN) de l’UIT/ESMT (2004), d’un Certificat de formation des Formateurs aux Technologies de l’Information « Formateur en ligne » de l’Agence Universitaire de la Francophonie (2005), d’un Diplôme de formation sur l’enseignement des procédures de communications sans fils (Wireless, GSM) de l’United States Telecommunications Training Institute (USTTI) à Washington DC (2002), d’un Diplôme de formation sur la Planification des communications sans fils et l’interconnexion des réseaux publics commutes de l’USTTI / Telemobile à Los Angeles (2002), d’un Certificat sur les techniques de déploiement et de promotion de l’Accès Universel et la Connectivité rurale du Telecommunications Executive Management Institute of Canada – TEMIC (2001), ou encore d’un Certificat sur l’Opération, la maintenance des équipements et liaisons par micro-ondes (Faisceau hertzien Numérique) du NERA en Norvège (1998).

Note biographique détaillée : Mohamed Lamine Doumbouya 

Mohamed Lamine Doumbouya, un expert des questions économiques et financières, nommé ministre du Budget.

Mohamed Lamine Doumbouya, 43 ans, est un économiste, spécialiste des questions de développement, bancaires et monétaires. Sa nomination au poste de ministre du Budget s’inscrit dans la priorité donnée par le Président Alpha Condé, avec le nouveau Premier ministre Mamady Youla, à former un nouveau gouvernement de travail et d’actions, composé sur le critère principal de la compétence et de l’expertise, et dont l’objectif est de soutenir la reprise économique et la création d’emplois en Guinée et d’accélérer le développement du pays.

Mohamed Lamine Doumbouya compte parmi les seize nouveaux ministres du gouvernement, dont une majorité de quadragénaires et de trentenaires, tous retenus pour leurs compétences, leur expérience et leur capacité de résultats (« delivery »). Expert ayant évolué au Maroc, en France et au Canada avant de rejoindre l’administration guinéenne, il appartient aussi à la nouvelle génération de cadres supérieurs hautement qualifiés, qui sont nés en Guinée puis ont été formés à l’étranger et recrutés par des organismes de référence, avant de choisir de revenir sur le sol natal pour contribuer activement au développement de la Guinée.

Mohamed Lamine Doumbouya a été Conseiller Spécial du Premier ministre, en charge des questions monétaires et bancaires, d’avril 2013 à décembre 2015. Il a présidé le Pool de suivi et d’évaluation des performances des Départements ministériels à la Primature. Il a également été Membre du Conseil de Coordination Economique et des Réformes, Membre du Comité Technique d’Harmonisation de la Balance des Paiements, et Membre de l’équipe de négociation des revues de performance de l’économie guinéenne dans le cadre du Programme de Facilité Elargie du Crédit, avec le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale.

Avant de revenir en Guinée et de rejoindre la Primature en 2013, il a vécu au Canada, où il a enseigné à l’Université d’Ottawa et au CEGEP de l’Outaouais, de septembre 2010 à mars 2013. Il a également exercé en qualité de professionnel de recherche au Centre de Recherche et de Transfert en Intelligence Territoriale (CeRTIT) au CEGEP de l’Outaouais, Québec.

Né à Conakry en 1972, il est diplômé de la Faculté des Sciences Juridiques, Économiques et Sociales de l’université Mohamed V-Agdal de Rabat, au Maroc, où il a obtenu une maîtrise en sciences économiques, puis un Diplôme d’Études Supérieures Approfondies en Monnaie, Finances et Banques en 2000. Etudiant engagé, il a été Président du Conseil Confédéral de la confédération des élèves, étudiants et stagiaires africains au Maroc de 1999 à 2000.

De 2002 à 2007, il a mené des recherches, puis soutenu une thèse de Doctorat à la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion de l’université Lumière Lyon 2, en France. Il a travaillé pour le Laboratoire d’Économie de la Firme et des Institutions (LEFI), menant des recherches sur des questions aussi variées que la pauvreté, le financement de l’économie, l’entrepreneuriat ou l’économie de la santé. Il est auteur de nombreuses publications dans des revues de références. Il a été Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche à l’École Centrale de Lyon, de 2005 à 2007; enseignant à la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion de l’Université Lumière Lyon 2, à l’École Nationale des Travaux Publics de l’État et à l’École de Commerce Européenne, entre 2008 et 2010.

D’octobre 2014 à décembre 2015, il a enseigné à la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion de Sonfonia, donnant des cours de Monnaie et Institutions Financières aux étudiants en Licence 2.

Source : Le Bureau de Presse de la Présidence

 

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