Le chef de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo, s’est finalement rétracté après avoir été désigné par ses pairs pour briguer le poste de président de l’assemblée nationale, a-t-on appris dimanche auprès de son parti, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG).
Cette « volte-face » s’est déroulée quelques heures après que les membres de l’opposition se soient déclarés unanimement, au cours d’une réunion tenue dans la matinée de ce dimanche, pour la candidature de Cellou Dalein Diallo, dont la formation politique UFDG a obtenu 37 sièges lors du scrutin législatif du 28 septembre 2013.
Ce retrait de Cellou Dalein Diallo, annoncé dans la soirée de ce même dimanche par son état-major, a été décidé suite à une consultation à l’interne. C’est Mme Tofany Anne Marie, un des cadres de son parti, qui a été finalement choisie, pour briguer le perchoir, selon nos sources.
Cette dernière devra affronter le candidat de la mouvance présidentielle, le trésorier du RPG-arc-en-ciel, Claude Kory Kondiano.
Il ne faut pas non plus occulter la candidature de Jean-Marie Doré, ancien Premier ministre de la Transition, qui avait fait cas de son intention de briguer la présidence de l’assemblée nationale il y a quelques semaines.
Une candidature qui jusque-là n’a apparemment pas retenu l’attention des autres partis de l’opposition, vu que son parti l’Union pour le progrès de la Guinée (UPG) n’a raflé que deux sièges durant le vote législatif. C’est ce qui avait amené l’opposition à porter son choix sur Cellou Dalein Diallo.
Il faut rappeler que la mouvance présidentielle bénéficie d’une légère avance sur l’opposition en termes de sièges parlementaires, en ayant raflé 53 sièges sur les 114.
La différence dans cette désignation du président du parlement pourrait se jouer à travers les ralliements, des dix partis qui ont chacun un siège. C’est du moins l’avis de maints observateurs de la scène politique guinéenne.
Xinhua
