Ce 30 mars a été déclaré par l’opposition dite républicaine « journée ville morte » sur toute l’étendue du territoire guinéen. A la fin de la journée, force est de constater que le mot d’ordre de l’opposition a été peu suivi sur le territoire national. Même le Foutah, fief du principal parti de l’opposition, dans son ensemble, a fonctionné comme d’habitude. A Conakry, les hôpitaux, les écoles, les banques, et l’administration publique ont fonctionné. Le centre administratif de Kaloum grouillait de monde, comme d’habitude. Des boutiques fermées sur l’axe Bambéto/Cosa, fief de l’opposition n’ont pas empêché des stations-service de fonctionner encore moins des véhicules de circuler.
A rappeler que l’opposition a appelé à deux jours de villes mortes pour, selon elle, protester contre le refus du gouvernement de revoir le prix du carburant à la baisse conformément au prix du baril du pétrole qui baisse depuis un moment.
L’opposition réussira-t-elle là où le syndicat a échoué ? Pas sûr vu l’échec du premier jour de la ville morte.
Aziz Sylla pour guinee7.com