Depuis la nomination de Jonas Mukamba Diallo au poste de Directeur Général du patrimoine bâti public, le recensement des biens bâtis de l’Etat serait devenu une épée de Damoclès pour ce dernier, à cause de la présence massive des « faux » titres fonciers au cours de multiples recensements des bâtiments administratifs que la Direction Générale du patrimoine bâti public a procédés dans ces derniers temps.
Selon nos informations, l’actuel Directeur général a mis en place un guichet unique dans le but d’harmoniser les paiements venant des occupants des bâtiments publics et identifier les biens bâtis de l’Etat, ce qui est d’autant un parfait signe de transparence. Mais aujourd’hui selon les mêmes informations, il y a des personnes qui occupent les bâtis publics depuis plus de trente ans, mais quand elles ont vite compris qu’il y a désormais un guichet unique de la direction générale du patrimoine bâti public, qui est logé au niveau de la banque centrale, ces personnes brandissent partout les « faux » titres fonciers dans le but, poursuit notre source, « de s’échapper à la nouvelle règle de paiement et de mettre d’office les biens bâtis de l’Etat en leurs noms ».
Et pourtant le président de la république avait récemment montré sa ferme volonté à ce que les bâtis publics soient recensés sur toute l’étendue du territoire, mais les faits sur le terrain constituent évidemment une montée de montagne pour Jonas Mukamba Diallo, à cause de la présence de ces « faux » titres fonciers, des documents dit-on, « qui seraient fournis par l’Etat guinéen»?
Alors comment l’Etat pourra-t-il recenser tous ces bâtis publics s’il n’y a pas évidemment une volonté politique manifeste ?
Qui est responsable de la production de ces faux titres fonciers, et pourquoi la justice n’intervient pas ?
« Et finalement si rien n’est fait pour mettre fin à la production de ces faux titres fonciers, l’Etat guinéen va perdre assez de biens bâtis », ajoute notre source.
Vincent pinot pour guinee7.com