Le corps sans vie d’un nouveau-né en état de décomposition a été retrouvé, mardi, 27 juin 2016, en début d’après-midi, dans un cimetière de la Commune Urbaine (CU) de Pita en Moyenne Guinée, rapporte l’AGP.
Cette découverte macabre a été faite suite aux aveux de la jeune nourrice, Kadiata Bah, détenue depuis, samedi, 25 juin dernier au Commissariat central de Police de Pita, pour avoir fait disparaître son nouveau-né au 3ème jour de l’accouchement.
L’on se rappelle que dans un premier temps, la prévenue Kadiata Bah prétendait avoir, de son propre gré, décidé d’offrir son bébé à une dame, dont elle a toujours refusé d’indiquer l’identité réelle. Mais, elle a fini par céder au feu roulant des questions des agents du Commissariat de police de Pita. C’est ainsi, mardi, en début d’après-midi, que Kadiata Bah a avoué avoir, elle-même, tué son propre enfant qu’elle a conçu hors mariage.
Suite à ses déclarations, le Commissariat central de Police a immédiatement dépêché, pour vérification, une mission dans le cimetière de Missirah, un quartier de la CU de Pita. «Là, le constat est alarmant et accablant : le corps sans vie du nouveau-né en état de décomposition était complètement enroulé dans un pagne à l’intérieur d’un sachet en plastic attaché au bout».
Ce cas avéré d’infanticide inspire des enquêtes approfondies sur le passé de cette dame qu’on accuse d’être à son second acte criminel, depuis le décès de son mari.
Source : AGP