Heureusement qu’ils se sont finalement ‘‘compris’’. Et l’UFR, troisième force politique, selon les dernières élections, a été acceptée autour de la table du dialogue. Sa participation ou non était jugée par des leaders de partis-cabines-téléphonique, une incongruité de la politique guinéenne dont les acteurs au lieu de discuter de l’essentiel font dans les bretelles et le cosmétique. Et comme une ritournelle, cette attitude revient toutes les fois que l’on a engagé un ‘‘dialogue’’ qui en réalité n’est qu’un cadre de concertation entre ceux qui abusent de la confiance de la population. On y discute que des conditions d’accès au pouvoir et/ou celles visant à s’y maintenir.
Revenons à cette incongruité. Et rappelons ce que nous avons toujours défendu à guinee7, même quand au sein de l’opposition dite républicaine, l’UFR jouait au même jeu face à l’UPG de Jean Marie Doré: il n’appartient pas à un parti politique de définir l’obédience politique d’un autre. Il n’appartient non plus pas à un parti politique de définir la qualité des partis politiques devant assister à un dialogue dit inclusif.
Mais plus qu’ailleurs, en Guinée, « la politique a sa source dans la perversité plus que dans la grandeur de l’esprit humain » (Voltaire).
Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com