Jeudi 16 février, un quiproquo a éclaté entre les membres du Front Citoyen coordonnés par Ahmed Sékou Traoré et ceux du CNOSC-G (société civile), tous venus revendiquer devant la commission des Lois de l’Assemblée nationale. ‘‘Nous étions réunis ce jeudi 16 février pour porter notre revendication à la connaissance de la commission des lois. Nous avons constaté que certains jeunes du CNOSC-G, manipulés à outrance, se sont opposés à nous autres du Front Citoyen, membres de la société civile. En nous qualifiant de politiques et nous disant qu’on n’a pas droit à la parole. Nous avons été étonnés de constater que le CNOSC-G veut rentrer dans une polémique avec certaines structures de la société civile’’, a déclaré Ahmed Sékou Traoré.
A ses dires, ‘‘ce n’est pas étonnant pour nous, parce que dans un constat récent, nous avons vu la naissance de la PCUD, du CNOSC-DDG, et du CONASOC. Cela est dû aux mésententes créées par le CNOSC-G. Si aujourd’hui ils veulent s’opposer à nous, on ne fait que prendre acte’’.
‘‘Il est important cependant de signifier que nous n’allons pas admettre ces guéguerres qu’ils ne cessent de semer partout. C’est de notre droit de demander à l’Assemblée Nationale de ne pas adhérer au point 2 de l’accord, de voter contre. Dès lors que le CNOSC-G a signé cet accord, que ça soit sous réserve ou quoi, ils ont apposé leur signature et nous considérons que c’est une haute trahison. La société civile a trahi les citoyens. Je le dis et je l’assume. La rencontre d’aujourd’hui n’est pas un hasard. Et on ne peut pas dire qui doit être ici ce n’est pas notre devoir, même l’Assemblée ne peut dire ça. Vous avez constaté même Ousmane Gaoual quand il a parlé tout de suite on a répliqué’’, a conclu l’activiste.
Bhoye Barry pour guinee7.com