Lors de la plénière de l’Assemblée nationale, jeudi 23 février 2017, le code électoral révisé a été adopté à la majorité des voix. L’honorable Aboubacar Soumah, député de l’UFDG a voté, ‘‘non’’. Il explique les raisons de son choix : ‘‘Nous avons défini une ligne politique à suivre, si cette ligne est déviée, j’ai la responsabilité historique de prendre ma responsabilité vis-à-vis du pays. C’est ce que j’ai fait ce matin et je suis prêt à en assumer les conséquences. L’article 97 est un article qui voudrait donner la chance à ces deux groupes ethno-politiques de prendre le pays en otage.’’
Poursuivant, le député uninominal de la commune de Dixinn, dit : ‘‘Nous n’accepterons jamais que les chefs de nos villages soient désignés par des groupes qui n’ont même pas la connaissance de nos coutumes. Et aujourd’hui ça doit être le cas entre ces deux formations politiques qui se font appeler UFDG et RPG Arc-en-ciel. Nous luttons contre ça.’’
Il insiste sur ce qu’‘‘il faut que les lois soient les lois de la République et non des lois dirigées contre les communautés. J’avoue que cette loi risque de créer des situations déplorables pour le pays, en fonction de ce compromis entre ces deux formations politiques’’.
A rappeler que son groupe parlementaire, les Libéraux démocrates, par le biais de son président avait appelé à voter oui pour le nouveau code électoral. Chose qu’Aboubacar Soumah n’a pas suivie.
Bhoye Barry pour guinee7.com