Le maréchal Abdel Fattah al-Sissi de l’Egypte, Idriss Deby du Tchad, Hage Geingob de la Namibie, Hailemariam Desalegn de l’Ethiopie sont entre autres présidents ou chef de gouvernement qui viendraient à Conakry à partir de ce vendredi pour assister au conseil d’administration de l’initiative africaine des énergies renouvelables. En plus de ces personnalités africaines, Mme Ségolène Royale, ministre française de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, chargée des Relations internationales sur le climat est aussi annoncée à Conakry.
Ce jeudi matin, Alpha Condé, coordinateur de l’initiative africaine des énergies renouvelables a lancé un atelier relatif à cette initiative.
Pour rappel, ce projet a été lancé par les chefs d’Etats africains lors de la Cop21 ténue à Paris en décembre 2015. Le président Condé avait à l’époque réussi à convaincre les occidentaux sur la nécessité de doter l’Afrique de grandes capacités de production d’énergie pour son industrialisation. Ce qui serait un moyen de lutte efficace contre l’émigration clandestine.
Le projet vise à déployer au moins 10 Gigawatts de capacités nouvelles et additionnelles d’énergies renouvelables d’ici 2020 et au moins 300 Gigawatts de capacités novelles et supplémentaires d’ici 2030.
Pour rappel, lors de la COP 21, la France avait porté son aide à la lutte contre le changement climatique de 3 à 5 milliards d’euros par an d’ici à 2020, François Hollande soulignait ‘‘qu’une part très substantielle de cet effort bénéficiera à l’Afrique’’. En particulier à l’électrification.
La réunion de Conakry se penchera sur l’opérationnalisation de l’initiative.
Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com