La préservation de l’océan et du littoral, était au cœur d’une conférence qui a été organisée ce jeudi 8 juin, dans la salle Mohamed-Koula Diallo de la Maison de la presse à Coleah. Une conférence organisée par le Partenariat régional pour la conservation de la zone côtière et marine en Afrique de l’Ouest (PRCM). Ceci dans le cadre de la commémoration de la journée mondiale de l’océan placée cette année sous le thème, “Les océans, notre futur’’ !
Cette conférence a été animée en plus du PRCM, par d’autres acteurs s’occupant également de l’environnement, comme : Partenariat recherches-environnement medias (PREM) et Guinée Ecologie qui ont profité de l’occasion pour interpeller en particulier, les décideurs et les hommes de médias à connaitre l’importance des océans et les zones côtières.
Après avoir énuméré, quelques importances de l’océan et du littoral telles que : la production de 50% d’oxygène que nous respirons, le confinement de 93% de la chaleur, le directeur de PRCM, Dr Ahmed Senhoury, explique : “ l’objectif de cette conférence est la célébration de la journée internationale des océans d’une manière générale et de sensibiliser sur la nécessité de protéger l’environnement marin et côtier, puisqu’il fournit aujourd’hui un service éco systémique socio-économique important. Donc nous voulons alerter. “
Il souligne plus loin : “Aujourd’hui malheureusement l’océan est mal connu étant donné, qu’il n’est pas à proximité de tous et qu’il n’est pas accessible par tous, donc nous voulons alerter sur les dangers qui pèsent sur ces océans, notamment dans nos pays qui n’ont pas de capacités de protection importante et de surveillance des ressources maritimes et côtières. Pour les dangers, Il y a l’acidification des océans avec l’élévation de la température, la fonte des glaciers, 60% des eaux usées sont déversées dans les océans. Il y a également dans le monde des endroits où il y a maintenant des océans de déchets plastiques qui recouvrent complètement le fond marin, ce qui est à l’origine de la mortalité de beaucoup d’espèces. Et ce plastique ne se dégrade pas, il peut rester des centaines d’années, contaminer l’eau et aussi servir de couverture physique pour les biotopes et élimine tout développement de certaines espèces. 90% des grands prédateurs ont disparu de l’océan. “
Et de lancer un appel : “Nous attendons du gouvernement qu’il prenne à leurs justes valeurs les défis rencontrés par les océans, qu’il soit conscient déjà que les océans contribuent à l’apport en devises, à l’amélioration de la qualité de vie des populations, à la sécurité alimentaire et qu’ils nécessitent une protection. Ils doivent mettre en place des moyens disponibles pour la surveillance, la réduction de la pêche INN (pêche non réglementée et non déclarée), la réduction de la surexploitation des ressources halieutiques pour une gestion harmonieuse et équilibrée. “
Abdou Lory sylla pour Guinee7.com