Censure

Mines/La coopération allemande aide à mettre en place un centre d’excellence sous régional en Guinée

Un rapport d’identification préliminaire portant sur la transformation de l’institut supérieur des mines et de la géologie de Boké (ISMG), en centre d’excellence de l’Union du fleuve Mano, a été présenté, mercredi 12 juillet, par la coopération allemande de développement (GIZ), dans un complexe hôtelier de la place.

C’était en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Abdoulaye Yero Baldé, du ministre des Mines et de la Géologie, M. Abdoulaye Magassouba, et des représentants de plusieurs sociétés minières implantées en Guinée. Quatre experts ont présenté les résultats d’études, qui ont eu lieu du 24 au 30 avril 2017 et du 17 au 24 mai 2017. Ces études révèlent entre autres, les conditions qui doivent faire de l’ISMG, un institut d’excellence.

Ce projet de transformation a pour objectif général de permettre à la sous région de disposer de ressources humaines hautement qualifiées et possédant les compétences et les aptitudes requises, pour mettre en valeur les diverses ressources dans les domaines stratégiques du développement de chacun des pays. Et s’inscrit dans un programme de mise en place de quatre centres d’excellence, dans les pays membres de l’Union du fleuve Mano (UFM), notamment, la Côte d’ivoire, la sierra Leone, le Liberia et la Guinée. Selon leurs atouts spécifiques. La Guinée se distingue par la qualité et l’abondance de ses ressources minières.

M. Mathias Veltin, ambassadeur de l’Allemagne en Guinée, s’exprimant sur le contexte du projet, a rappelé : “ Le ministre de l’Enseignement supérieur, il y a de cela plus d’une année, nous a parlés de la possibilité d’assister à établir un centre de compétence sur les mines à Boké et cette requête a été confirmée par le ministre des Mines. Nous avons répondu favorablement et cherché les moyens et mis en œuvre le soutien pour cette étude finalement exécutée par les experts. Et aujourd’hui C’est une étude qui est présentée et cette étude a été financée et gérée par la coopération allemande, sur l’établissement de ce centre d’excellence. Aujourd’hui on discute des résultats, on discute d’un plan précis qui est donné par les consultants ; de comment on peut établir dans les meilleurs délais ce centre qui est très nécessaire pour la Guinée. Mais la question d’établissement elle-même se pose après cette conférence. La Guinée, comme vous le savez, est un pays avec beaucoup de ressources naturelles et il faut faire bon usage. Pour l’instant on se concentre sur la bauxite, mais il est aussi clair qu’on n’a pas assez d’employés formés sur presque chaque niveau, qui est vraiment formé pour répondre à la demande des compagnies des mines. “

En ce qui est de l’importance de cette initiative, pour son département et la Guinée en général, Abdoulaye Yero Baldé a estimé : “ cela va relever la productivité dans les secteurs miniers, puisque qui parle de production a besoin d’employés qualifiés, que ce soit des cadres ou techniciens. Ensuite c’est le rayonnement de la Guinée à l’échelle Afrique, parce que n’oubliez pas que ces centres d’excellence ce n’est pas que seulement pour la Guinée, mais pour tous les pays de l’Union du fleuve Mano et d’ailleurs. Nous voulons également qu’en matière d’éducation, la Guinée soit reconnue sur le plan international. “

Pour plus de précisions, le ministre des mines a lui, indiqué que “cela permettra à la Guinée de se munir de personnels qualifiés dont les sociétés minières ont besoin, aux Guinéens d’être beaucoup plus impliqués dans le développement minier, à l’Etat guinéen d’avoir une meilleure maitrise de la chaine de valeur minière, c’est-à-dire que toutes les étapes de l’exploitation, de la transformation minière, le pays aura une meilleure maitrise de cela. Pour que nous puissions réaliser notre ambition de contribution du secteur minier à la transformation de l’économie nationale. Et sur le long terme vous savez que les mines sont des ressources épuisables. Donc nous avons besoin de constituer le capital humain qui va nous permettre de diffuser les compétences, mais aussi d’assurer l’après mine. Cela veut dire que ces compétences pourront être exportées, vous savez qu’il y a des pays qui ont été de grands pays miniers, mais qui ne le sont plus, mais continuent à exporter ce qu’ils ont acquis pendant cette période“.

Ces résultats provisoires, ont au cours de cette présentation été analysés par les acteurs présents, pour y apporter des remarques, afin d’une meilleure réussite du projet.

Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com

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