Le 4 février 2018, c’est la date prévue par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) pour la tenue des élections communales et communautaires en République de Guinée. Face à cette situation, le chef de file de l’opposition, dans sa toute première réaction, s’est montré pessimiste avec le retard accusé par l’institution pour la proclamation de cette date.
« On n’a pas été informés lors de notre réunion, mais si c’est le cas, c’est bien. C’est trop loin par rapport à ce qui était attendu, parce que comme vous le savez, ces élections devaient être organisées en février 2017 ; si c’est en février 2018, c’est trop loin. Ça montre encore la carence de nos institutions qui sont incapables de respecter les calendriers électoraux et les accords politiques. »
Et de poursuivre : « Nous allons participer à ces élections si elles doivent avoir lieu, c’est une revendication forte de l’opposition, mais en attendant, nous sommes beaucoup plus préoccupés par l’assassinat de nos compatriotes. Et convaincus que nous sommes, comme d’habitude, aucune disposition ne sera prise pour situer les responsabilités et déférer les criminels devant la loi ».
À noter que la CENI a dévoilé cette date à la suite de deux jours de concertation entre les commissaires de ladite institution, les acteurs de la société civile, les membres des partis politiques, les partenaires techniques et financiers.
Mohamed Kaba Soumah pour guinee7.com