L’opposition dite républicaine s’est réunie, ce vendredi 6 octobre 2017, au QG de l’UFDG, à Hamdallaye-CBG
« L’opposition républicaine a constaté une certaine avancée. Premièrement, la discussion et la validation du chronogramme fixant la date des élections locales le 04 février 2018 ; la mise à disposition de 91 milliards à la CENI et l’engagement du président de la République à mettre à disposition le reliquat pour la bonne tenue des élections à la même date, c’est-à-dire le 04 février 2018 ; le lancement effectif d’un appel d’offres pour l’audit du fichier électoral », a déclaré Alhousseine Makanera Kaké, le porte-parole de circonstance.
Cependant, l’opposition regrette le fait que certains points n’ont pas connu des avancées. Makanera Kaké : « C’est avec amertume que nous constatons sur tous les autre plans, il n’y a aucune avancée, par exemple l’installation de la Haute cour de justice, l’examen et l’adoption de la loi sur la CENI et surtout l’indemnisation, et rechercher, arrêter les coupables des crimes pendant les manifestations. Et c’est pourquoi, nous avons décidé d’envoyer auprès du ministre de la Justice une délégation à cet effet, parce que l’opposition républicaine attache un prix à l’indemnisation et la lutte contre l’impunité. »
Selon Makanera Kaké, par rapport au chronogramme électoral, surtout le respect de la date des élections locales, l’opposition attache un prix et restera vigilante quant à l’application correcte de ce chronogramme et restera ferme par rapport à la date de tenue des élections.
Par ailleurs, le chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, affirme que pour le moment, il n’y pas une nouvelle date pour les manifestations. « Nous allons évaluer le sérieux que la CENI va mettre pour le respect du chronogramme. Sur ce, nous serons extrêmement vigilants. S’il y a une volonté ferme d’aller de l’avant, s’il y a des commissions qui sont mises en place pour procéder aux investigations de manière effective, pas par les annonces publiques, nous allons nous retrouver pour décider. Nous demandons à la population de rester mobilisée pour continuer les manifestations. Pour le moment, il n’y pas de date nouvelle (pour les manifestations, ndlr). Nous reviendrons vers les populations aussi bien à Conakry qu’à l’intérieur du pays. »
Bhoye Barry pour guinee7.com