Le procès sur la mort de Mohamed Koula Diallo a repris, ce lundi 9 octobre 2017, au tribunal de première instance de Dixinn.
Dès l’ouverture, Algassimou Kéita et Amadou Sow se sont succédé à la barre, pour répondre aux questions des avocats. « C’est sous l’effet de la torture et la corruption que j’ai dénoncé mon ami. Je le regrette », a déclaré à la barre l’accusé Algassimou Kéita
Cette journée a été marquée par la comparution d’Amadou Oury Bah, vice-président exclu de l’UFDG. Dans sa déposition à la barre, Bah Oury est tout d’abord revenu sur l’historique de l’arrivée de Cellou Dalein à la tête de l’UFDG, avant de déclarer : « J’ai entendu un coup de feu. Mais le coup de feu qui a tué Mohamed Koula, je ne l’ai pas entendu. C’est dans la voiture que j’ai appris la mort d’un homme. »
Selon Bah Oury, le lendemain de l’assassinat de Mohamed Koula Diallo, l’UFDG a publié un communiqué signé de Cellou Dalein, qui lui attribue la responsabilité de la mort du journaliste. Pour lui, à travers cette déclaration, il a été atteint dans sa dignité. « J’ai été atteint dans ma dignité, dans ma crédibilité. C’est pourquoi, je demande la comparution de Cellou pour répondre des faits de dénonciation calomnieuse », affirme-t-il à la barre
Au cours des débats, la partie civile a souhaité la comparution de Cellou Dalein Diallo, Ousmane Gaoual Diallo et du journaliste Amadou Djouldé Diallo, pour actes de préméditation. Sékou Fadiga, Aboubacar Bah, Disté, le chef de la sécurité de l’UFDG, Ousmane Sow, journaliste, Abdourahamane Bah, Chérif Dramé alias Commando, Alpha Camara, chauffeur de Bah Oury, Boubacar Diallo dit Grenade et Magouwé comparaissent à titre de témoin.
Avant de renvoyer la suite des débats pour le 23 octobre 2017, en guise de réponse à la partie civile, le président de l’audience, Mangadouba Sow, a ordonné aux avocats de se mettre en rapport avec le procureur, pour formaliser les demandes de comparution pour que les personnes citées comparaissent à la prochaine audience.
Bhoye Barry pour guinee7.com