Une rencontre dénommée « EKONOMI FALA-DEH » (Parlons économie, en langue soussou) s’est tenue, ce mercredi 25 octobre, dans un réceptif hôtelier de la place. Initiée par le ministère de l’Economie et des Finances, elle a regroupé des acteurs du secteur privé, notamment, le patronat, les opérateurs économiques et des sociétés, sous la présidence de la ministre en charge du département, Malado Kaba.
Ce cadre d’échanges entre les pouvoirs publics et le secteur privé s’étendant sur une demi journée, permettra, dans un premier temps, d’expliquer aux participants l’importance et le fonctionnement de l’outil de suivi en ligne « Makiti », pour la collecte d’informations pour le calcul de « l’indice de confiance du secteur privé vis-à-vis de notre économie », d’après les explications du chef de cabinet, Bakary Sylla ; et dans un second temps, des discussions et débats autour de la situation de l’économie et du marché.
Calculant à sa juste valeur l’importance du privé, Malado Kaba a estimé : « Vous savez, une économie n’est rien sans le secteur privé, les opérateurs. Donc, nous avons voulu instituer un espace de dialogue que nous souhaitons désormais régulier, au moins deux fois par an. Nous allons discuter et échanger avec eux sur leur perception de la situation et également trouver ensemble des solutions pour pouvoir les promouvoir, parce que ce sont eux qui créent l’emploi, la richesse et contribuent à la mobilisation de nos recettes fiscales. »
Faisant le point sur l’outil en question, « cet outil est un instrument complémentaire, il s’agit pas d’avoir une interface informatique, cela ne remplace pas du tout les rencontres et les dialogues avec le secteur privé. Mais comme vous le savez, quand on conduit la politique économique, il faut aussi que cela soit basé sur des chiffres. Cet outil va nous donner à mieux connaitre le terrain, les donnés des entreprises, les données de nos operateurs, notamment concernant l’investissement, parce que c’est le cœur de la croissance. »
Très contente de ce cadre de dialogue, auquel elle prend part au compte de la compagnie Fly Emirates, Néné Diallo s’est dit : « très ravie que Mme la Ministre nous invitent pour nous demander, comment est le marché ? Comment on se sent ? Puisque sans ces concertations, nous ne pourrons pas travailler. L’outil est aussi une bonne chose, puisque pour que le gouvernement puisse travailler avec nous, il faut d’abord qu’il sache ce qui se passe sur le terrain et avec ce serveur, c’est l’occasion de connaitre notre opinion, et peut-être de là, les facilités viendront. »
A noter qu’en remplissant ces formulaires, avec leurs impressions, intentions et anticipation d’achats et de commandes, les acteurs du privé le font sous anonymat.
Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com