D’une crise à une autre, on se rend bien compte que le ministre guinéen de l’Enseignement supérieur, Yéro Baldé, manque de tact et de proactivité dans ses démarches. La rentrée universitaire 2017-2018 par exemple, tarde à être effective, suite à un boycott des cours par les enseignants assistants.
Ceux-ci réclament un meilleur traitement et des avancements en grade, entre autres. Depuis le début du mois d’août, notre ministre de l’Enseignement supérieur a été mis au courant desdites revendications. Yéro Baldé les a minimisées, au point qu’en ce début d’année universitaire, les cours restent perturbés au sein des institutions d’enseignement supérieur (IES) publiques.
Témoignage d’un étudiant en licence 3-Droit de l’université Général Lansana Conté de Sonfonia : « On a été à l’université à la date indiquée pour l’ouverture. Mais il n’y a pas d’engouement. Les professeurs ne viennent pas. Et pourquoi ? Nous avons appris qu’ils sont en grève… » Selon le porte-parole du Collectif des enseignants assistants, la situation est pareille dans toutes les IES publiques du pays, avec une marge assez importante à Kindia, où la paralysie est totale.
Toutefois, la Télévision nationale voit apparemment plus clair que nous autres. Quand on fait référence aux reportages faisant état d’une reprise effective des cours dans les IES publiques.
Le ministre quant à lui, se sent bien dans les situations de crise. Notons en gras que c’est lors de son Forum de l’étudiant guinéen, au Palais du peuple, que le chef de l’Etat a été hué par les étudiants. Les jours suivants, avec l’aide du grand imam de la Grande mosquée Fayçal, il (le ministre) est allé en compagnie de ‘’ses étudiants’’, présenter ses excuses à Alpha Condé.
Alpha Mady pour Guinee7.com