Suite à l’arrêt de la Cour suprême no291, du 27 mars 2016, annulant la condamnation d’Alpha Oumar Boffa Diallo (AOB), Fatou Badiar Diallo et Jean Guilavogui et leur renvoi à la juridiction criminelle, le procès s’est ouvert, ce lundi 6 novembre 2017, au Tribunal de première instance de Dixinn.
Dès l’ouverture de l’audience par le président du tribunal, Mangadouba Sow, les présumés auteurs de l’attentat contre le domicile privé du chef de l’Etat ont été appelés à la barre. Devant le juge, Alpha Oumar Boffa Diallo (AOB), Fatou Badiar Diallo et Jean Guilavogui, ont tous nié les faits qui leur sont reprochés.
« Monsieur le président, les faits que vous venez de dénoncer sont les plus graves infractions du code pénal », a déclaré le ministère public, avant d’ajouter que « le renvoi porte sur la forme et non sur le fond. Tous les chefs d’accusation, la Cour suprême dit c’est fondé ; le jugement a été cassé parce que il y a eu vice de procédure ».
Quant à la défense, elle affirme que ses clients n’ont jamais été condamnés, avant de demander qu’une liberté leur soit accordée. Une demande vite rejetée par le procureur et la partie civile.
Après délibération, le président de l’audience a rejeté la demande de libération des détenus, avant de renvoyer la suite des débats pour le 16 janvier 2018.
Bhoye Barry pour guinee7.com