Depuis dimanche, on connaît les meilleurs professionnels guinéens de l’année 2012, toute catégorie confondue, grâce à la 3ème édition des Djassa d’or, organisée par la structure Djassa Multi-Communication. Et parmi les confrères qui se sont distingués, selon le jury de cet événement, figure Talibé Barry (deuxième à partir de la gauche sur Photo), Directeur de publication du quotidien privé La république et Administrateur Général du quotidien en ligne Guineeinter.com.
Nominé lors de la première édition en 2010 dans la catégorie ‘’meilleure plume’’, l’année suivante il a également nominé dans les catégories ‘’Meilleure plume’’ et ‘’meilleur journaliste’’. Cette année, cité parmi les quatre meilleures plumes du pays, il rafle le prix du ‘’Meilleur journaliste guinéen de l’année 2012’’. Il décroche ainsi le plus grand prix de cette ‘’Nuit d’excellence des médias guinéens’’.
Mais la valeur de ce journaliste qui, de l’avis des observateurs, n’est qu’au début de sa consécration, ne date pas d’aujourd’hui. Avant d’en arriver-là il a gravi des échelons, tous les échelons, en jouant les premiers rôles dans plusieurs rédactions de la presse guinéenne.
Au journal Le Diplomate où il a fait ses premiers pas comme stagiaire en 2002, son talent et ses compétences aidant, il a toute de suite forcé l’admiration au sein de cet organe où il a occupa tous les postes avant de partir en 2008 en tant que Directeur des rédactions (ndlr, du journal et du site lediplomateguinee), en passant par les postes de Secrétaire Général et de Rédacteur en Chef.
Du journal Le Diplomate, au bout d’un mois d’intervalle, il rejoint le groupe de presse ‘’L’Indépendant-Le Démocrate’’ en qualité de Rédacteur en Chef de ‘’L’Indépendant’’, l’un des tous premiers organes de la presse privée guinéenne.
De ce poste, l’ancien élève du lycée Poudrière de Mamou, diplômé en journalisme à la faculté des Lettes et sciences humaines de l’université de Conakry, est devenu depuis mai 2010, le Directeur de Publication du premier quotidien privé de Guinée ‘’La République.’’
Cela dit Talibé Barry ne se distingue pas que par sa plume. Et c’est tout naturellement que son professionnalisme et sa capacité managériale ont été remarqués et récompensés à travers les éditions 2011 et 2012 du ‘’Djassa d’or’’. Lors de ces éditions, La République dont il est Directeur de publication gagne successivement le prix du ‘’Meilleur organe de la presse écrite’’ de la place, après avoir été nominée lors de la première édition en 2010, après seulement une année d’existence.
Ce n’est pas tout, actuellement consultant de l’émission ‘’Le Club de la Presse’’ de la radio Djigui FM et un des fidèles animateurs de ‘’La ronde des journalistes’’ de planète FM, Talibé Barry a été est aussi collaborateur de la télévision privée Evasion Guinée. Il y animait l’émission ‘’Le débat de Conakry’’, quand il a reçu le satisfécit du meilleur collaborateur de ce groupe, incontournable dans le paysage médiatique guinéen.
Et comme on pouvait s’y attendre, la réputation de Talibé Barry va au-delà des frontières guinéennes, car entre 2008 et 2010, le ‘’Meilleur journaliste guinéen’’ actuel s’est distingué par la qualité de ses dépêches pour l’Agence panafricaine PANA News Agency dont il a été le collaborateur durant cette période des plus mouvementées de l’histoire de la Guinée.
C’est ce parcours forcément admirable qui a été récompensé dimanche dernier, à travers le titre de ‘’meilleur journaliste guinéen de l’année’’, accompagné entre autres, d’un billet d’avion Conakry-Paris-Conakry et d’une moto Celcom. Cadeaux offerts au récipiendaire par la compagnie aérienne Royal Ail Maroc (RAM) et la société de téléphonie Celcom Guinée.
En réaction à sa nouvelle distinction, l’heureux élu qui dédie ce succès à sa famille et à ses collègue du journal ‘’La République’’, dit accueillir ce prix avec fierté et humilité. ‘’Fierté parce qu’un tel jugement de nos pairs (les confrères, ndlr) est de ce qu’il y a de plus réconfortant pour un journaliste’’. ‘’Humilité parce que cette distinction attire sur moi l’attention de ceux qui ne me connaissaient pas, et exige de moi, plus d’abnégation et de travail pour rester dans l’estime de ceux qui me connaissent’’ explique-t-il.
Thierno Souleymane