Censure

Chan 2018/ « Lorsqu’il n’y aura pas de résultats, nous serons dans l’obligation de prendre nos responsabilités » dixit Isto KéÏrra

Après sa mauvaise entame, le Syli national local n’a pas droit à l’erreur face au Maroc, pour sa deuxième sortie en phase de groupe du championnat d’Afrique des nations, si toutefois la sélection guinéenne veut se voir en quart de finale. Au cours de la séance d’entrainement du lundi 15 janvier, le secrétaire général du ministère des Sports n’est pas passé par le dos de la cuillère pour réitérer la position du département quant à l’avenir du staff du syli, en cas de mauvais résultats.

Imaginez un peu si cette équipe se retrouve en finale, tous les joueurs s’en sortent avec 45 mille dollars, plus les 15 mille qui ont été déjà payés

Pour rappel, dans un article publié par Guinee7.com, le département des Sports a implicitement fait savoir que le Chan Maroc 2018 est ‘’la compétition de la dernière chance’’ pour le staff dirigé par Kanfory Bangoura Lappé. La menace est-elle encore d’actualité ? « Nous n’avons pas menacé, nous avons dit la vérité. On ne peut pas comprendre qu’il y ait des cascades de défaites et que le peuple de Guinée continue à rêver. Que le gouvernement à travers le président de la République mette des moyens à la disposition de l’équipe. Imaginez un peu si cette équipe se retrouve en finale, tous les joueurs s’en sortent avec 45 mille dollars, plus les 15 mille qui ont été déjà payés », laisse entendre Isto KéÏra.

Le secrétaire général du département des Sports estime que les résultats doivent être positifs, vu les moyens mis à la disposition de l’équipe, alors que d’autres secteurs pouvaient en bénéficier : « Aujourd’hui la Guinée traverse des moments difficiles financièrement, qu’à cela ne tienne le gouvernement met beaucoup d’argent dans le football, qu’on aurait pu peut-être insérer dans la culture. »

Lorsqu’il n’y aura pas de résultats positifs, à quoi peut-on s’attendre ?

« Ce n’est pas une menace, c’est la vérité, lorsqu’il n’y aura pas de résultats, nous serons dans l’obligation de prendre nos responsabilités. Et nous pensons que nous sommes assez responsables pour prendre ces dispositions et ces décisions-là, qui feront le bonheur du peuple de Guinée. Nous avons des obligations de résultat. Quand on vient pour une compétition, ce n’est pas pour faire du tourisme», tranche le no2 du ministère.

Alpha Mady, envoyé spécial, Casablanca

 

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