Dans sa session des ‘’Lundis de l’Harmattan’’ de ce lundi 22 janvier, la maison d’édition Harmattan Guinée a offert l’occasion à plusieurs jeunes de présenter leurs projets ; parmi ces derniers, figure Facinet, un jeune poète guinéen, qui a présenté plusieurs de ces œuvres poétiques qui parlent des réalités guinéennes et d’autres sujets.
Préférant se faire appeler tout simplement « Facinet », sans patronyme, de peur qu’on ne lui colle « une identité sociologique », et en particulier « ethnique ». C’est d’ailleurs comme cela qu’il signe ses œuvres. Ayant vécu plusieurs années en France, il a fait du slam avec les pionniers de ce genre, avant d’aller vers la maison d’édition Harmattan France, où il commence à faire de la poésie ; une poésie imagée, comportant des sons d’instruments, des ambiances et bruits de tous genres. C’est ainsi qu’il nous fait le récit de son long parcours, qui part de la Guinée vers la France et vice et versa.
Pour ce qu’il compte apporter dans le cadre de Conakry Capitale mondiale du Livre (CCML), il dira : « En ma qualité d’auteur, je ne peux que publier des ouvrages supplémentaires pour éveiller la conscience des miens, développer ce tutoiement entre l’écrivain et son public, pour que le livre soit à la fois dans la rue, soit en des individus, comme un discours direct et que le livre revienne à la maison. Voilà mon projet ».
Déjà auteur de trois ouvrages, on trouve chez Facinet de la poésie, du théâtre (Prière d’un enfant noir et Cent jours de palabre), où l’artiste parle de l’histoire récente de la Guinée, passée sous silence de 2009 à nos jours, qu’il « laisse le public découvrir à tête reposée, car bien entendu, le sujet est pertinemment polémique et politique », décrit-il par rapport à ses œuvres.
Vu ce pur talent bien compris par l’assemblée, chacun a encouragé et félicité l’auteur. Sansy Kaba Diakité, commissaire général de CCML, quant à lui, a signifié au jeune créateur toute son importance pour la Guinée.
Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com