Aboubacar Soumah dit avoir tenu un congrès où il aurait été élu à la tête du Syndicat libre des Enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG). Le hic ? Personne, ni même la presse, n’a été conviée à ce congrès. Autant dire que le sieur Soumah s’est autoproclamé patron de la plus puissante centrale syndicale de l’Education. C’est pourquoi, dans une déclaration lue dans les médias publics, Souleymane Sy Savané, secrétaire général légal du SLECG, a dit que Soumah est à la tête d’un ‘‘groupe rebelle qui entretient un climat de terreur et de stress dans notre pays en programme des mouvements d’agitation et de désordre’’.
Les dissidents du SLECG seraient au nombre de cinq sur 19 que compte le bureau exécutif. Comme quoi ils sont minoritaires au sein du syndicat et ont été d’ailleurs exclus pour ‘‘fautes lourdes’’.
C’est pourquoi, le SLECG, rappelant que le premier mouvement lancé par Soumah et compagnie avait créé des troubles à l’ordre public, mort d’un élève et viol sur une jeune élève, a mis l’Etat face à ses responsabilités : établir l’ordre public.
De toutes façons, le syndicat ‘‘rend responsable le gouvernement au cas où il ne prendrait pas des mesures pour éviter d’éventuels dérapages dans le pays’’. Voilà qui est clair.
Par ailleurs, Soumah, une fabrication de la presse-il faut le souligner-, va-t-il en rajouter au climat social maussade suite aux élections locales ? De nombreux observateurs l’ont à l’œil.
Aziz Sylla pour guinee7.com