Suite à une réunion tenue à la Primature, sous l’égide du premier ministre et suite au communiqué télévisé du 14 février dernier, il a été instruit à l’inspecteur général du travail, d’entrer en contact avec Aboubacar Soumah, considéré comme dissident du SLECG, pour qu’une solution puisse être trouvée à la crise du secteur éducatif.
« Le jeudi (14 février) soir je suis rentré en contact avec M. Soumah pour lui dire que je souhaiterais le rencontrer le vendredi à 10H. Il m’a demandé le lieu, je lui ai proposé deux lieux différents, mais il a souhaité me rencontrer à mon bureau. Il m’a dit qu’il avait un autre engagement à 10h, je lui ai donc proposé l’après-midi, entre 14h 30 et 15h, il (Aboubacar Soumah, ndlr) dit qu’il n’y a pas de problème », Informe Alya Camara, inspecteur général du travail, ce vendredi au siège de son institution.
L’inspecteur fera malheureusement face à un volte-face de Soumah, qui lui a demandé de passer par voie légale et administrative. « Effectivement je lui ai adressé un courrier. Quand il a reçu, il m’a appelé pour le signifier, et m’a cité quelques raisons pour lesquelles il ne peut pas effectuer le déplacement ».
Alya Camara ne compte pas s’arrêter là, il entend poursuivre ses démarches, en vue de parvenir à une solution concluante.
« Je ferai tout pour entrer à nouveau en contact avec M. Soumah, même s’il faut que moi-même je me déplace pour essayer de trouver une réponse au problème posé, je le ferai dans les prochains jours qu’il soit rassuré de la disponibilité de l’inspecteur général du travail », dit-il avant de conclure : « je l’invite à ne pas fermer les portes… Je pense que c’est quand on a raison qu’on fait attention. »
Alpha Mady pour Guinee7.com
