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Le Groupe de la Banque mondiale adopte une nouvelle Stratégie de partenariat avec la Guinée pour les exercices 2013-17

WASHINGTON, 3 octobre 2013 – Le Conseil des Administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a adopté aujourd’hui une nouvelle Stratégie de partenariat avec la Guinée. Axée sur l’amélioration de la gouvernance et l’efficacité des services publics, la nouvelle stratégie de quatre ans vise à promouvoir une croissance économique partagée pour assurer à tous les Guinéens l’égalité d’accès aux opportunités et aux avantages.

« La Guinée fait continuellement face à l’instabilité politique et à l’isolement, possède peu de capacités institutionnelles et ne dispose pas des infrastructures essentielles dont elle a besoin pour assurer la prestation des services, » selon M. Ousmane Diagana, Directeur des opérations pour la Guinée (photo, NDLR). « La nouvelle stratégie vise à aider le pays à s’attaquer à ces difficultés, ce en s’appuyant sur les bons résultats obtenus jusqu’ici, et à assurer que tous les Guinéens obtiennent des emplois de qualité et reçoivent de meilleures prestations. »

La Stratégie de partenariat est en parfaite harmonie avec le Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP-III), un plan ambitieux dont l’objectif est d’utiliser les vastes recettes minières de la Guinée pour faire reculer radicalement la pauvreté, créer des emplois et stimuler le secteur privé. Le programme envisagé s’articulera autour de deux objectifs principaux :

Améliorer la gouvernance et l’efficacité de l’État en appuyant les efforts de réforme des finances publiques et de la gestion. Le programme soutiendra également les populations rurales en contribuant à élargir davantage l’accès à l’éducation et aux services de santé tout en développant des infrastructures sociales et économiques.

Stimuler une croissance partagée et la diversification économique en développant des projets pour financer des produits qui présentent un potentiel d’exportation élevé (le tourisme, le commerce et l’artisanat), et en augmentant l’offre de cultures et de produits agricoles dans le but d’accroître la production alimentaire et améliorer la nutrition dans le pays.

La nouvelle Stratégie de partenariat avec la Guinée comprend des interventions qui seront menées par l’Association internationale de développement (IDA*), la Société financière internationale (IFC) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA). Globalement, le programme comprendra des activités liées au secteur financier, aux savoirs, aux services de conseil et au partenariat. Elles doivent appuyer la stratégie élaborée par le gouvernement pour promouvoir une croissance accélérée et un développement économique et social viable.

« L’IFC est heureuse d’aider le Gouvernement guinéen à créer un environnement favorable aux entreprises privées, » affirme Mme Yolande Duhem, Directrice de l’IFC pour l’Afrique occidentale et centrale. « Le secteur privé peut contribuer à améliorer les services d’énergie et à promouvoir le tourisme, l’artisanat et d’autres secteurs d’exportation en améliorant parallèlement la qualité de vie des familles guinéennes. »

L’élaboration de la présente stratégie fait suite à de longues consultations menées avec la société civile, les ONG, les pouvoirs publics, les milieux d’affaires et les bailleurs de fonds, aussi bien à Conakry la capitale guinéenne, que dans les collectivités rurales.

La Guinée a entamé une nouvelle ère de son développement depuis décembre 2010 en renouant le dialogue avec le Groupe de la Banque mondiale. Les projets de développement ont été restructurés et le gouvernement a accompli des progrès dans sa quête de stabilité macroéconomique et en remplissant les conditions lui permettant de bénéficier d’un allégement de dette dans le cadre de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) et de l’Initiative d’allégement de la dette multilatérale. Lors des premières élections parlementaires jamais organisées depuis plus de dix ans, les Guinéens se sont rendus aux urnes le 28 septembre 2013 pour élire 114 députés à l’assemblée nationale en remplacement du Conseil national de transition qui joue le rôle d’organe législatif depuis la fin du régime militaire en 2010.

Le portefeuille de l’IDA pour la Guinée compte huit projets totalisant 194 millions de dollars. Environ 64 millions de dollars sont en attente de décaissement. La Guinée bénéficie également de quatre projets régionaux d’un montant total de 68,1 millions de dollars, dont le Projet de développement des ressources du bassin du fleuve Niger et de gestion durable des écosystèmes et le Projet régional ouest-africain sur les infrastructures de communication.

À propos du Groupe de la Banque mondiale
Le Groupe de la Banque mondiale est l’une des plus importantes sources mondiales de financement et de connaissances pour les pays en développement. Il est composé de cinq institutions étroitement associées : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l’Association internationale de développement (IDA), qui ensemble forment la Banque mondiale ; la Société financière internationale (IFC) ; l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) ; et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). Chacune de ces institutions joue un rôle distinct dans la mission de lutte contre la pauvreté et d’amélioration des conditions de vie des populations dans le monde en développement. Pour de plus amples informations, veuillez consulter les sites www.worldbank.org, www.miga.org et www.ifc.org

*L’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960 et chargée d’aider les pays les plus pauvres du monde en leur accordant des dons et des crédits ne portant pas intérêt pour la mise en œuvre de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à atténuer les inégalités et à améliorer les conditions de vie des populations. L’IDA est l’un des principaux bailleurs d’aide aux 82 pays les plus déshérités de la planète, dont 40 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA apportent un changement positif dans la vie de 2,5 milliards de personnes vivant avec moins de deux dollars par jour. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 108 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et a représenté en moyenne 16 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 50 % de ce montant environ étant destiné à l’Afrique.

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